‘’Ne Touche Pas à ma Constitution’’, c’est le thème d’une conférence de presse qui a débattu ce vendredi, 29 mars 2019 à Conakry, par un collectif des anciens membres du Conseil National de la Transition (CNT), organe qui a voté dans l’unanimité en 2010 cette  constitution, qui est de nos jours au centre de tous les débats. D’aucuns pensent qu’il faut l’a modifié ; parce qu’il existe des anomalies (irrégularités),  et d’autres s’opposent à cette allégation d’un certain groupe, qui souhaite tout simplement défendre leur intérêt personnel et non l’intérêt du peuple de Guinée.

C’est face à cette situation qu’un collectif des anciens membres du CNT est mis en place, pour expliquer les fondements réels de cette constitution de 2010 à la population guinéenne. Face à la presse, Boubacar Siddighy Diallo condamne cette démarche de modification de la constitution guinéenne.

« On ne peut pas faire un travail et 9 ans après, un groupe de personnes se lèvent pour dire que ce travail a été mal fait. Aujourd’hui, le débat que nous voulons ouvrir, c’est qu’est-ce qui est mauvais dans la Constitution Guinéenne ? Parce que, tout ce qui peut être modifié est modifiable, il y a une assemblée pour le faire. Tout ce qui ne doit pas être modifiable, on vous manque par le calcul pour dire que, c’est à cause de ça qu’on doit supprimer la Constitution. Une Constitution  ne se supprime pas… », explique Boubacar Siddighy Diallo, ancien membre du CNT, qui rappelle que : « La Constitution Guinéenne est l’une des rares Constitutions à contenir des dispositions relatives au poste de défense et de sécurité. Cette constitution a permit à chaque citoyen guinéen de se faire assister un conseiller dès l’instant de son interpellation. Donc, si certains pour des faits non avoués  se constituent dans une autre forme, pour saper le travail qui a été fait, c’est que eux même ils rédigés la constitution sans la comprendre. Alors, ceux qui s’inscrivent dans le sens contraire, on les invite à un débat, pour nous montrer la partie dont les effets peuvent brûler la Guinée ou compromettre ce que nous sommes en train de défendre».

Dans le même d’ordre d’idée, Aboubacar Demba Dansoko, également ancien membre du CNT reste droit dans ses bottes. Pour lui, la constitution qui pose problème aujourd’hui, a été votée à l’unanimité en 2010 par l’ensemble des 159 conseillers du CNT. Avant d’inviter de lire la constitution guinéenne. Dans ce sens, dit-il, chacun verra s’il est nécessaire de l’a modifiée ou pas.

Avec Ibrahima Tampa, pour flammeguinee.com

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