A l’instar des pays du monde, le 70eme anniversaire de la déclaration universelle des droits de l’homme, a été célébrée ce lundi 10 Décembre 2018 à Conakry (Guinée), avec le thème ‘’ L’égalité, la justice et la liberté préviennent la violence, maintiennent la paix et pérennisent le développement ‘’. Cette cérémonie s’est déroulée devant le ministre d’Etat, ministre de la Justice, Garde des Sceaux Me Cheick Sacko, représentant du Gouvernement guinéen, qui avait à ses côtés la ministre de l’Action Sociale Mme Diaby Mariama Sylla, la représentante du Système des Nations Unies Mme Fatou NDiaye, le représentant national de Défense des droits de l’Homme Malal Diallo…

Dans son discours, Mme Fatou NDiaye Diallo, représentante du représentant du Système des Nations Unies en Guinée  a,  au nom du système de nations unies en Guinée  fait savoir que, cette célébration vient du fruit d’une longue coopération entre le gouvernement guinéen et son institution :   « La commémoration de ce jour est le fruit de la collaboration de plusieurs entités  à savoir le gouvernement de la république de Guinée à  travers  le ministère en charge de la citoyenneté,  de la justice, de la jeunesse et celui de l’action sociale et la promotion féminine et de l’enfance. »

Par ailleurs, elle ajoute ceci : « Cette commémoration, marque aussi le début de la conférence internationale et intergouvernementale, pour l’adoption du pacte mondiale de l’ONU   sur la  migration  ordonné et régulière,  qui se tient actuellement au Maroc,  appuyé par plus 190 pays en septembre 2016. Ce pacte  consiste principalement la  défense de droit de l’homme des enfants, reconnaissance de la souveraineté nationale des pays. Et une vingtaine de propositions pour aider les pays à faire face à la  migration en facilitant l’information, l’intégration de migrants et l’échange d’expertise dans le monde entier. Aussi permet d’une  réflexion à la fois sur le progrès accompli en Guinée et sur les défis présents et avenir en matière des droits de l’homme. »

Prenant la parole, le  président de l’Institution Nationale de Indépendante des Droits Humains (INDH Dr Alya Diaby  a rappelé que, les valeurs  communes  n’ont pas été changé : dans la rétrospective, en 1948, il y’avait 51 Etats  membres des Nations Unies.  Mais  aujourd’hui, ils sont 193 Etats membres.  A l’époque, l’Afrique noirs était représentés  que,  par le Liberia  et l’Ethiopie. On pourrait dire que, les valeurs communes de la déclaration universelle des droits De l’homme, ne sont l’égalité,  la justice et le respect de la dignité humaine n’ont pas variées, ces valeurs, préviennent la violence et maintiennent la paix dans le monde. Depuis cette date (1948),  ces valeurs communes de l’humanité, on été prise dans les pactes internationaux de 1966. Il s’agit du pacte international sur  le droit civil et politique, économique et socioculturel. Elles sont été traduit au niveau régional à partir de 1950, notamment dans la convention européenne des droits de l’homme, la convention interaméricain de droit de l’homme, la charte africaine des droit de l’homme et du peuple, élargir  à  des catégories spécifique, enfant, migrants, femmes handicapés dans les domaines (interdiction de la torture, interdiction de toute forme de discrimination raciale. » A-t-il ajouté Dr

De son côté, Patrice Vahard, représentant le représentant du Haut Commissariat des Droits de l’Homme en Guinée, au nom du Haut commissariat des Droits de l’homme  a, dans son intervention  rappelé sur des activités réalisées en matière des droits humain en Guinée : « Je voudrais compléter mon intervention sur  les relations  que, nous avons avec votre gouvernement, la société civile et l’ensemble des institutions nationales pour faire parti de la solution qui ont été évoqué. Nous pensons que la meilleure protection des droits de l’homme se fait au plan local à travers une justice forte. Donc, après midi, le système des nations unis organisent  un débat avec des filles à  l’université pour parler du rôle de la femme dans la  promotion et la protection des droits de l’homme dans leur contribution à la paix et à la stabilite. En  2018, nous avons réalisé 16 missions sur le terrain dans les villes, villages et les contrés de la Guinée que le système des nations unies a organisé pour voir ce qui se passe dans la question des droits de l’homme. 130 visites des prisons, formation de 104 personnes sur la  protections y comprit 55% dont 45% de femmes 31% de mineurs,  ces 12 sessions de formations organisées pour la société civiles avec 500 bénéficiaires donc 250 femmes et 250 hommes,  5 sessions de formations organisées pour la gendarmerie avec 120 participants hommes et deux femmes, 5 sessions de formations pour 200 magistrats y comprit 50 femmes,  3 journées  internationales avec le ministère de l’action sociale et de la protection féminine,  100 défenseurs des droits de l’homme  ont été formés  en régions de partage des bonnes pratiques, pour l’action concertées à travers la Guinée ».

Pour le représentant du Gouvernement guinéen, le ministre de la justice Maire Cheick Sacko a invité les guinéens d’attacher à l’idéologie de la charte de la déclaration universelle des droits de l’homme en  République de Guinée.

Bangoura Younoussa

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