Dans le cadre de renforcement les capacités en matière de soins de santé et à lutter contre la stigmatisation liée à l’infertilité, Merck Fondation en partenariat avec la Fondation PROSMI a officiellement lancé ce lundi, 10 Juin 2019, ses activités en République de Guinée. C’était dans un réceptif hôtelier de la place à Kaloum. Objectif, aidé des victimes de ce fléau d’être autonome dans leurs activités génératrices de revenus, et surtout rendre fertile aux couples infertiles. Cette cérémonie s’est déroulée en présence de la Première dame de la république, Mme Condé Djènè Kaba, du ministre d’Etat, ministre de Santé Edouard Ngnakoi Lamah, de la secrétaire générale du ministère de l’Action Sociale et de la Promotion Féminine Mme Kourouma Samah Kaba, des femmes infertiles, de l’association des femmes militaires, ainsi que des partenaires nationaux et internationaux.
Après la brillante prestation de la troupe artistique de Yéliguinet et la projection d’un film, dans lequel la vie des femmes infertiles est tracée, certaines victimes n’ont pas pu retenir leurs armes, tellement que ce qu’elles subissent dans les foyers est bien expliqué dans ce film, notamment la stigmatisation des parents du mari, qui traitent des victimes inferlités de sorcières et souvent, le couple finira par se divorcé. C’est le cas de Kessen Diabaté qui, après 13 ans de mariage, elle n’a pas eu un enfant. Elle a été traitée (sorcière) par la famille de son époux de tous les noms d’eaux.
Ayant pour vision ‘’Un Monde où chacun peut mener une vie saine et épanouissante’’, au Kenya, Merck Fondation a rendu Mme ??? heureuse, après avoir été mutilée par son mari. Parce que, tout simplement, elle n’a pas eu de l’enfant pour son marie. Merck Fondation a construit une maison flambant neuf pour elle, créer une boutique où elle mène ses activités génératrices et, à travers la consultation médicale, Mme ??? finira par avoir un enfant. Pour manque d’enfants dans le foyer, certaines femmes vont jusqu’à perdre leur emploi ou elles créent des complications au niveau de leur santé, avec les guérisseurs traditionnels. C’est le cas de Nfanta qui, au lieu d’aider des femmes pour avoir des enfants, elle a compliqué la situation de plus de 400 femmes guinéennes. Aujourd’hui, ces femmes sont marginalisées, stigmatisées dans leurs foyers.
Donc, certes, c’est pour renverser cette tendance que, Merck Fondation est arrivée en Guinée. Après avoir visité le centre de santé mère et enfant sis à Conteyah, dans la commune de Ratoma avec les autorités guinéennes, Dr Rasha Kelej a indiqué qu’elle est heureuse d’avoir un engagement avec la Fondation PROSMI pour renforcer des capacités en matière de soins de santé en Guinée. A cet effet, dit-elle : « Nous allons travailler avec la fondation PROSMI, pour sensibiliser le public sur la prévention de l’infertilité et définir des interventions pour briser la stigmatisation liée à l’infertilité, en offrant aux médecins guinéens une formation dans le domaine de la Fertilité, du Diabète et de soins de Cancer », a indiqué Dr Rasha Kelej. Avant de promettre qu’elle travaillera en collaboration avec le bureau de la première dame, pour soutenir la création du tout premier centre public de FIV en guinée, en fournissant des conseils techniques et une formation au personnel médical et paramédical.
Pour la Première dame de la République, il y a encore de l’espoir. L’infertilité n’est pas une fatalité, ajoute-t-elle, à l’endroit des victimes qu’elle a vue pleuré les armes aux yeux. En consolant toujours aux jeunes dames dont l’âge varie entre 30 à 40 ans que, Djènè Kaba indiquera à l’assistance que, ce n’est pas encore trop tard pour avoir un enfant au monde. Selon elle, scientifiquement, en consultant les médecins, ça peut aller. Dans la même optique, toujours la première dame rappellera que, l’infertilité est devenue un problème à travers le monde. « Elle est devenue la 3ème maladie la plus importante après le cancer. C’est pourquoi, une formation de 100 journalistes sera organisée demain mardi, 11 juin 2019, pour aider des femmes victimes d’infertilité à avoir de l’espoir, une équipe de médecins guinéens a bénéficiée de bourse en Inde, pour apprendre le traitement des maladies liées à l’infertilité… »
Avec Younoussa Bangoura, pour flammeguinee.com
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