Une quantité important de la drogue saisie par l’OCAD a été présenté ce mercredi à la presse. Mais, pourquoi la Guinée est toujours la plaque tournante  du trafic de la drogue ? C’est cette question que  le Secrétaire Général, chargé de lutte contre le grand banditisme, du crime organisé et du terrorisme, le Colonel Moussa Tiégboro Camara s’est posé  lors de la présentation de cette quantité importante de la drogue saisie à l’aéroport international de Gbessia par l’Office Central Anti-Drogue (OCAD)  dans les mains d’un étudiant bissau-guinéen, en prévenance du Brésil (Saupolo) via Casablanca (Maroc) et la Guinée pour la destination de la Guinée Bissau.

Farimba camara, Directeur de l’Office Central Anti-Drogue revient ici la circonstance dans laquelle, cette opération a été possible. « Il s’agit de deux kilogramme deux cent  de drogues dissimulé dans une machine de plastification en provenance du Brésil. Cette quantité de drogue a été saisie par la vigilance de la cellule anti-drogue  basée à l’aéroport de gbéssia en synergie d’action avec la douane a réussi à mettre mains il y a dix jours de cela sur un certain Djass Obida, de nationalité bissau-guinéen, qui se dit étudiant au Brésil. Cette quantité a été dissimulée dans les machines… » a expliqué le Directeur de l’OCAD, Farimba Camara qui confirme que dès aujourd’hui l’accusé sera mis à la disposition de la justice.

L’accusé reconnait qu’il a réussi cette quantité de la drogue dans les mains d’un de son compatriote au Brésil, pour remettre à quelqu’un  résident à Bissau. Il dit qu’il n’a jamais vu  la personne qu’il devait remettre cette quantité de drogue mais, en réalité,  il a seulement vu sa photo.

Dans ce dossier, ce n’est pas de la drogue qui inquiète le service de Tiégboro, mais la façon de l’opérading du trafic de drogue qui compte, indiqué le Colonel Moussa Tiégboro Camara à la presse, qui rappelle qu’hier c’était de la drogue ingérée  de Brésil toujours  fort en matière de cama foulage de drogue via Dubai, de Maroc, aéroport de Conakry pour la Guinée Bissau. « Aujourd’hui, c’est les usines qui fabriquent même au brésil ; ils font les caches de drogue à partir des machines qui viennent directement de l’usine, qui met de la drogue dans les cylindres. On a coupé ces cylindres pour voir ce qui est à l’intérieur. Et, c’est le deuxième cas en deux semaines que notre service en collaboration avec d’autres services dont la douane et la police ont réussi à mettre mains sur deux bissau-guinéens, en provenance du Brésil… »,a indiqué le Colonel Moussa Tiégboro Camara à la presse. Avant de lancer un appel au gouvernement guinéen afin que le service de lutte contre le banditisme, du trafic de drogue soit doté de la brigade caning. Parce qu’avec cette brigade caning (chien police), le service aura la possibilité de détecter de la drogue partout où elle se trouve et à temps.

Avec Ibrahima Tampa, pour flammeguinee.com

Tél : 656 40 22 98