La représentante pays du Fonds des Nations-Unies pour la Population Dr Olga Sankara, a attiré l’attention du gouvernement, les élus locaux et des acteurs non étatiques, sur leur redevabilité vis-à-vis des engagements pris à Nairobi en 2019.
C’était à la faveur de la célébration en différée de la journée mondiale de la population 2022 portant sur le thème : ‘’exploiter les opportunités et garantir les droits et les choix pour tous’’.
Selon les données qu’elle a rendues publiques, en Guinée courant 2021, 119 812 grossesses contractées étaient non intentionnelles et 46% de ces grossesses ont fini par un avortement volontaire.
En 2021 en Guinée, les rapports indiquent que 549.348 grossesses ont été enregistrées. De ces grossesses, 18% ne sont pas arrivées à terme dont 10% dues à des ruptures provoquées, soit 54.935 grossesses non intentionnelles. Parmi les grossesses qui sont arrivées à terme, près d’une naissance sur six n’était pas planifiée soit 64.867 naissances issues de grossesses non intentionnelles. En sommes, 119.812 grossesses contractées en 2021 étaient non intentionnelles et 46 % des grossesses non intentionnelles ont fini par un avortement volontaire et seul 243 de ces avortements ont été enregistrés dans la base de données du système d’informations sanitaires», a-t-elle expliqué.
Pour rappel, la Guinée s’était engagée en novembre 2019 devant la communauté internationale, à renforcer les droits sexuels et reproductifs des adolescents et des jeunes, particulièrement les jeunes filles, par la réduction du taux de grossesse précoce d’ici 2030, entre autres.