Face aux conseillers nationaux, mercredi, 3 mai 2023, le ministre secrétaire général aux affaires religieuses s’est exprimé sur la fixation des tarifs du pèlerinage 2023 à la Mecque.
Sur la question, Elhadj Karamo Diawara a écarté toute responsabilité de son ministère.
A l’en croire, les taxes sont imposés par le pays d’accueil et varient selon le contexte.
« Les frais des états généraux à Mina et Arafat, le prix des tentes, le prix de logement, d’assurance, des restaurations, des taxes, chaque année est progressif. Dès que le prix de tous les éléments qui consistent à faire le Hadj sont réunis à notre niveau, le secrétariat général n’a aucun élément dedans, tout est exigé par les différents prestataires (…). Le secrétariat général aux affaires religieuses n’impose aucun élément sur le prix et nous n’en percevons aucun bénéfice, nous traitons nos compatriotes à travers les réalités », <span;>a-t-il tenu à préciser.
En ce qui concerne les pertes de bagages dont se plaignaient souvent les pèlerins guinéens, le SGAR assure que des dispositions sont prises pour mettre fin à cela. A cet effet, le ministre informe de la mise en place d’une commission chargée des bagages.
«Premièrement, j’ai créé une commission chargée des bagages, dont certains membres vont rester en Arabie Saoudite et d’autres en Guinée. Mais, en ce qui concerne le traitement des bagages, cela ne dépend pas du SGAR, ni de la Guinée, mais c’est imposé par le pays hôte. L’année dernière, la société était recrutée exclusivement par l’autorité saoudienne pour traiter les bagages. Par contre, cette année, nous avons dit aux autorités saoudiennes de nous laisser choisir une autre société qui va s’occuper des bagages. Et, pour l’instant, les discussions sont en cours », a relevé Elhadj Karamo Diawara.
Il faut noter que, cette année, la Guinée bénéficie de 10.000 places pour le pèlerinage.
Avec flammeguinee.com