DAKAR- L’incarcération de Sekou Jamal Pendessa (voir photo), leader d’un bloc syndical qui défend la liberté de la presse, interpelle les défenseurs internationaux des droits humains. C’est le cas de Amnesty International qui demande aux autorités guinéennes de le « libérer immédiatement et sans condition ».

Ce journaliste-syndicaliste a été inculpé et écroué le 22 janvier pour « participation à une manifestation non autorisée sur la voie publique et publication de données de nature à troubler la sécurité et l’ordre public » par le tribunal de première instance de Dixinn.

<< Cette nouvelle détention, qui s’ajoute à une liste ininterrompue de violations du droit à la liberté d’expression et de réunion pacifique depuis plusieurs mois, démontre la volonté des autorités de mettre au pas tous les contre-pouvoirs et faire taire les opinions dérangeantes. Celles et ceux qui protestent contre ces violations sont arrêtés et détenus arbitrairement, et celles et ceux qui protestent contre ces arrestations subissent le même sort », a déclaré Samira Daoud, directrice régionale d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et Centrale.

Amnesty International invite les autorités de Conakry à cesser les attaques incessantes contre les droits humains. Cette Ong rappelle que selon les standards internationaux relatifs aux droits humains, la participation pacifique à une manifestation non autorisée ne devrait jamais être érigée en infraction pénale.

A suivre…

Avec flammeguinee.com