A l’occasion de la journée internationale de la fête des femmes, célébrée à travers le monde chaque 08 mars de l’année en cours, Mme Zalikatou Diallo, député à l’Assemblée Nationale et tête de lice du RPG-Arc-en-ciel pour les élections législatives, dans un entretien qu’elle a accordé à un groupe de média, explique l’objectif de cette journée internationale des femmes qui, selon elle, est loin d’être une journée de festive.

«La journée internationale des femmes, est pour nous une journée loin d’être uniquement festive. Ce n’est pas seulement de la célébration mais, c’est une journée qui doit nous permettre  d’évaluer nos performances, pas seulement de la célébration mais, c’est une journée qui doit nous permettre  d’évaluer nos performances, nos faiblesses et surtout se projeter sur l’avenir  afin que les droits de femmes, que nous réclamons tant, soient de mises. C’est une journée qui a été décrété par les nations unies depuis mars 1977, et qui de nos jours, a été  célébrée chaque année, pour permettre aux femmes  de continuer à réclamer leurs droits, de s’investir  dans le développement  socioéconomique de leurs pays respectifs. Ceci, depuis que l’idée a germé en 1910 par une allemande, Mme Clara, activiste, journaliste politicienne,  socialiste, qui a émis pour la première fois, dédier une journée internationale pour la femme. L’idée a eu du chemin dans les années suivantes jusqu’en 1977où les nations unies ont retenus le 08 mars, comme journée internationale des droits de  femmes. Et, en 1982, la France  a reconnu cette date. Et si, les guinéennes célèbrent cette journée, à l’instar de toutes les femmes du monde, pour revendiquer leurs droits, heureusement,, il y a eu des avancées significatives. Le thème de cette année, ‘’Je suis de la génération de l’égalité, levez-vous pour les droits  de femmes… », a expliqué Mme Zalikatou Diallo, député à l’assemblée nationale, en même temps tête de lice du RPG-Arc-en-ciel pour les élections législatives.

Selon Mme Zalikatou Diallo, en République de Guinée, il y eu des avancées sur le respect des droits des femmes. Malgré que, le chemin à parcourir semble être loin. Parce qu’on enregistre toujours dans le pays, des violences faites à l’égard des femmes et, jusqu’à présent, il n’y a pas encore une femme à la tête du Président de l’Assemblée nationale, de la Primature, encore moins de la Présidence de la République. Au niveau du gouvernement, il y a encore une faible représentation de femmes. Mais, depuis que le Président de la République, Pr Alpha Condé est arrivé au pouvoir en 2010, il a dédié ses mandats aux femmes et aux jeunes. C’est pourquoi, actuellement dans les départements, il faut reconnaitre qu’il y a beaucoup de femmes au poste chef cabinet, reconnait Zalikatou Diallo.

Avec Younoussa Bangoura, pour flammeguinee.com

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