La communauté internationale a célébrée ce mercredi, 06 février 2019, la Journée Internationale de lutte contre les Mutilations Génitales Féminines. Devant les partenaires au développement dont le système des nations unies et sous le thème ‘’ Traduire les décisions politiques en actions concrètes à la base pour accélérer l’atteinte tolérance zéro les mutilations génitales féminines d’ici horizon 2020-2030 ‘’, c’est la Première dame Mme Condé Djènè Kaba qui a présidé au Palais du Peuple de Conakry, la célébration de cette journée internationale Tolérance Zéro aux mutilations Génitales Féminines/Excision en Guinée.
Cette commémoration a pour objectif, d’inviter les dirigeants, les partenaires au développement et les communautés, pour un abandon de cette pratique néfaste de la santé et le bien-être de la femme. Selon le ministre de l’action sociale Mme Diaby Mariama Sylla, le phénomène de pratique traditionnel, notamment l’excision constitue les formes de violences. « La République de Guinée est affectée par cette pratique à hauteur de 90 %. Pour relever ce défi, la Guinée a adopté les lois nationales contre l’excision, la révision du code de la femme, du mariage précoce, pour ne citer que ceux-là. La déclaration des femmes africaines ministres lors de la conférence tenue à Ouagadougou où la Guinée a été plébiscité , par rapport aux initiatives présidentielles développer dans notre pays, pour réduire le taux de mutilations génitales féminines , a été un acte majeur qui a appelé les chefs d’Etats de l’Union Africaine, à plus d’actions pour la question de la pratique des mutilations génitales féminines. En lien avec le thème international, le ministère en charge de l’action sociale en collaboration avec les départements concernés et des partenaires techniques et financiers ainsi que des organisations de la société civile, va organiser toute une quinzaine des séries d’activités, qui seront orientés à toutes les décideurs … », indique la ministre de l’action sociale Mme Diaby Mariama Sylla.
Au nom du secrétaire générale des nations unies, Dr Amad Mohamed Garba a remercié le gouvernement guinéen, pour les efforts apportés à l’amélioration de conditions de vie de femmes et filles. Avant de citer la déclaration que le secrétaire général du système nations Antonio Guteress a adressée à l’occasion de cette journée « Les mutilations génitales féminines constitue une forme odieuse de violations de droits fondamentaux des femmes et des filles. Il s’agit d’un délai venimeux qui met leur santé en péril, de douleur et de souffrance. Les mutilations génitales féminines trouvent leur origine dans les inégalités et les déséquilibres du pouvoir entre homme et femme… ».
Dans le monde, environ 200 millions de femmes et des filles sont aujourd’hui l’objet de cette pratique des mutilations génitales de féminines, informe Dr Amad Mohamed Garban coordinateur du système des nations unies, représentant de la FAO. « Fort des engagements, nous constatons le changement positif dans plusieurs pays. Il ne reste que, ces progrès continuent d’être vu… de la croissance constaté dans les régions que ce fasse. En cette journée de tolérance zéro, je lance un appel en faveur d’action accrue pour mettre fin aux mutilations génitales féminines et garantir pleinement le respect des droits des femmes et des filles », explique le représentant de la FAO en Guinée.
Très satisfait de cette commémoration, la Première Dame de la République, Mme Condé Djènè Kaba a remercié les acteurs et les partenaires au développement, pour des efforts consentis dans la lutte contre les mutilations génitales féminines en Guinée.
Bangoura Younoussa