Dans le cadre de la promotion des langues nationales, le gouvernement guineen, à l’époque Alpha Condé au pouvoir, a mis en place l’Institut de Recherche Linguistique Appliquée. Depuis lors, les responsables sont à pieds d’œuvre pour l’instauration de nos langues dans l’administration, ainsi qu’au sein du système éducatif Guinéen, afin qur nos languesnationalessoient un outil de communication. Comme c’est le cas dans certains pays dont le Sénégal, en Éthiopie, pour ne citer que ceux là.
C’est dans cette optique que, l’ancien Premier ministre, le diplomate Lansana Kouyaté, Président du PEDN a animé un point de presse ce mercredi, 07 juin 2023 dans les locaux de ladite institut, pour parler des langues mais aussi, faire un diagnostic de nos langues nationales.
D’abord, l’ancien Premier ministre a commencé par dire, qu’il a une haute idée de toutes les langues nationales et surtout des langues nationales de Guinée. Selon Lausanne Kouyaté, depuis 1958, on a tant bien que mal, tenté à promouvoir les langues.
<< depuis 1958, on a tant bien que mal, tenté à promouvoir les langues. Alors, venir en parler aujourd’hui, cela veut dire que le rêve qu’on avait depuis l’indépendance de notre pays, n’est pas encore achevé, et qu’on doit continuer à se battre. Les questions qui ont été posées ici, les avis qui ont été donnés ici, montrent qu’il y a beaucoup de matière encore à faire, pour que nos langues incarnent une partie de notre histoire, notre dignité. Il s’agit de l’affirmation de notre être. Pour un pays, tel que Éthiopie, aujourd’hui divisé, éclaté, mais ils ont l’Amarique, qui est une langue même si c’est venue des anciens lexiques arabes , mais il a fallu qu’ils travaillent pour que, l’Amarique reste aujourd’hui la seule langue pour ce pays continent. Puisque, l’Éthiopie est très grande même si elle est divisé aujourd’hui mais, c’est l’Amarique qu’on parle au sein de l’administration et, ils s’adressent aux Nations Unies en Amarique. Je crois que, c’est ce qui fait d’abord notre fierté. Donc, je crois que, j’étais venu d’abord pour ça, pour rencontrer ceux qui sont à cette tâche. J’ai visité la bibliothèque mais je ne m’attendait pas à ce que j’ai vue. Pour moi, je constituait un peu de l’effort pour soutenir nos langues, comme elles étaient de passé. Mais, ma conscience est réveillé sur le sujet et, soyez sûr que les engagements que j’ai pris ici, je les tiendrais en tant qu’avocat, pour que les gens sachent ce qui est en train de passer ici. Donc, j’invite les acteurs à tirer les leçons du passé, il faut entrer dans les entrailles de l’échec pour savoir pourquoi ça n’a pas marché avec le premier régime quand celui-ci avait intronisé nos langues nationales, comme moyen de communication…>>, a déclaré Lansana Kouyaté, ancien Premier ministre, au micro de notre reporter.
Avec Younoussa Bangoura, pour flammeguinee.com
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