De la scène, Angela Merkel a appelé à prendre les bonnes décisions : « Vous décidez de votre futur gouvernement, de qui devra assurer la prospérité, la sécurité et la paix. »

À Aix-la-Chapelle, à deux pas de son restaurant grec préféré, Armin Laschet était en terrain conquis. Ici, on vote principalement CDU. Mais si Angela Merkel reste très populaire, c’est moins le cas du candidat à sa succession. Les gaffes et les faux pas ont ponctué la campagne du candidat conservateur, légèrement devancé par le social-démocrate Olaf Scholz.

Armin Laschet n’a pourtant pas perdu espoir que son parti arrive en première position dimanche. Une nouvelle fois, il a brandi la menace assez hypothétique d’un virage à gauche et d’une coalition rouge-rouge-verte avec la gauche radicale Die Linke. Ce serait dommageable pour l’UE, a-t-il expliqué, dans cette ville située au carrefour de trois pays européens. L’Europe, dont il a si peu été question, réapparait à point nommé en ce dernier jour de campagne.

Source RFI