Malgré sa large victoire au Camp Nou au match aller (1-4), le Paris Saint-Germain a tremblé de bout en bout face au FC Barcelone en huitième de finale de Ligue des champions. Le match nul 1-1 les qualifie cependant pour la suite de la compétition.

Malgré sa large victoire au Camp Nou au match aller (1-4), le Paris Saint-Germain a tremblé de bout en bout face au FC Barcelone en huitième de finale de Ligue des champions. Le match nul 1-1 les qualifie cependant pour la suite de la compétition.

Le PSG acculé derrière

Mauricio Pochettino l’avait annoncé avant le match : tout repose sur le fait de ne pas prendre un but trop rapidement. Paris frôle pourtant la catastrophe : Dembélé, lancé dans le dos de la défense, écrase trop sa frappe à de multiples reprises (11e, 18e, 26e) et son centre à ras de terre est à deux orteils d’être repris par Lionel Messi. Sergiño Dest trouve quant à lui la barre transversale (23e).

Le PSG ne sort la tête de l’eau que sur les rares accélérations en contre de Kylian Mbappé. Cependant, un généreux penalty, transformé en force par le prodige français, lui vaut de prendre l’avantage (30e, 1-0).

Le Barça ne s’avoue pas vaincu pour autant. Et Lionel Messi, comme pour prouver qu’il n’est pas fini, expédie une praline dans la lucarne de Keylor Navas (37e, 1-1).

Penalty raté

La note à la mi-temps aurait pu encore être plus salée. Antoine Griezmann obtient dans les arrêts de jeu un penalty. Heureusement, Keylor Navas, le meilleur Parisien de la première période ce soir, repousse le tir de Messi (45+3).

Dans le secret des vestiaires, Mauricio Pochettino a-t-il trouvé les mots pour exorciser le spectre de la malédiction parisienne ? Toujours est-il qu’au retour sur la pelouse, les Parisiens semblent avoir repris de la consistance. Le pressing s’effectue haut et Barcelone a moins le loisir de développer son jeu.

>> À lire aussi : Ligue des champions : Pochettino, l’homme qui aimait Barcelone et détestait le Barça

Keylor Navas a d’ailleurs moins de travail. Abdou Diallo et Marquinhos l’épaulent enfin. Les deux hommes éteignent un ballon brûlant dont Messi s’apprêtait à ne faire qu’une bouchée (62e), puis Navas a sorti d’un étonnant réflexe une tête renversée de Busquets (69e).

Les vagues jaunes se succèdent sur la cage parisienne, mais elles échoueront sur le roc costaricain, qui semble transmettre sa sérénité à ses partenaires au fur et à mesure que les minutes s’égrènent. Qu’on ne s’y trompe pas : Mbappé a eu beau marquer, c’est Navas que le PSG doit remercier pour son exorcisme du spectre de la remontada.

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