A l’occasion de la Journée Spéciale de la Nutrition, le Conseil National des Organisations de la Société Civile (CNOSC), à travers le financement de l’UNOPS, a organisé ce samedi 26 décembre à l’esplanade du 28 Septembre, une campagne de sensibilisation des communautés, pour lutter contre la malnutrition en Guinée. Cette rencontre a pour objectif, de promouvoir pour l’allaitement maternel, qui est de nos jours, abandonné par certaines mères de familles, au profit de l’ambition qui leur anime. Malgré que, cette pratique contribue à sacrifier la vie de leur enfant. C’est pourquoi, pour lutter efficacement contre ce fléau, Dr Dansa Kourouma a souhaité la création d’un ministère en charge de la Nutrition dans le prochain gouvernement.

Cette cérémonie de sensibilisation des populations,  pour un bon allaitement maternelle, a été marquée par la présence massive des femmes, venant des cinq communes de Conakry, des représentants des conseils communaux, qui sont des élus du peuple,  des artistes, ainsi que représentants du gouvernement, représenté ici par Dr Daffé en service au ministère de la Santé et des représentants de certaines institutions dont de la Fondation PROSMI de la Première Dame de la République, Mme Condé Djènè Kaba.

En s’adressant à la foule, Dr Dansa Kourouma a invité aux élus locaux, aux partenaires au développement, au gouvernement guinéen et singulièrement au Chef de l’Etat,  à lauré de son nouveau mandat, que la lutte contre la malnutrition et la création des conditions afin que tous les enfants et surtout les femmes,  soient inscrites, comme priorités parmi les priorités de la quatrième République.

« Si les enfants ne mangent pas bien, ils auront le retard dans leur croissance, ils auront des incapacités de concentration, d’intellectuels. Si les femmes ne mangent pas à l’âge de procréation, ne mangent pas à leur faim, elles vont accoucher des enfants avec une faible croissance de naissance. Donc, l’enfant va tomber dans la malnutrition. Donc, une fois encore, le meilleur service qu’il faut rendre aux femmes de Guinée, il faut que tous les enfants puissent avoir la possibilité de manger à leur faim. Voilà pourquoi, nous demandons au gouvernement de créer  pour les enfants, des cantines scolaires gratuites dans tout le pays. Il faut que chaque enfant soit capable de manger trois repas par jour. Si le Président Alpha Condé règle ce problème, il aurait réglé les questions de développement de la Guinée », estime Dr Dansa Kourouma, Président du CNOSC.

Tout en précisant aux partenaires financiers aussi que, le mouvement UNOPS  exige à ce que, tous les partenaires soient alignés, sur une stratégie globale et inclusive de lutte contre la malnutrition. « Parce qu’en réalité, quand on est malnutri, on ne sera pas en bonne santé, on ne peut pas bien travailler, on ne peut pas bien réfléchi. Par conséquent, on a la chance de mourir avec la plus petite maladie, de résister aux épreuves de la vie et surtout, on ne contribuera pas au développement du pays. Donc, la malnutrition est le véritable cancer, qui plombe la Guinée, biesse le processus de développement socioéconomique de la Guinée. Donc, je m’adresse aux autorités nationales que,  la priorité doit être l’investissement dans la nutrition. Donc, l’objectif de notre rassemblement, c’est d’aider qu’il y ait à plus d’engagement, de responsabilité dans la lutte contre la nutrition », explique Dr Dansa Kourouma.

Concernant la création d’un ministère en charge de la nutrition, Dr Dansa Kourouma a indiqué que, la question de nutrition est tellement importante qu’elle dépasse la création d’un ministère. Parce que, dit-il, cette question est multisectorielle mais, créer un ministère chargé à la sécurité alimentaire, c’est déjà un élément de sécurité alimentaire.

« Parce que, les gens pensent que la sécurité des personnes, c’est avoir des militaires  dans la rue. Non ! La sécurité alimentaire et nutritionnelle, c’est la première sécurité d’un être humain. Pour avoir peur à un bandit, il faut que vous soyez en bonne santé, vous avez bien mangé. La vraie sécurité que le pays a besoin, c’est la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Donc, nous demandons au Chef de l’Etat, la création d’un ministère en charge de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, dans le prochain gouvernement,  qu’il soit doté au moins 1, 5% du budget national », exhorte Dr Dansa Kourouma, Président du CNOSC, au Chef de l’Etat, Pr Alpha Condé.

Avec Younoussa Bangoura, pour flammeguinee.com

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