Le procès d’Ibrahima Sory Camara de Dabondy s’est ouvert encore ce lundi à Conakry, pour exiger une libération provisoire au militant de l’UFDG, en prison à la Maison Centrale de Conakry depuis de six mois maintenant. Mais, seulement, cet appel de l’avocat Me Salifou Béavogui n’a pas été accepté par le juge. Le militant de l’UFDG a été tout simplement, retourné en prison.
A noter que, ‘’18 mois de prison ferme et deux millions d’amande ; injure et diffamation à outrage contre le Chef de l’Etat, Pr Alpha Condé. Ceux sont des peines données par le tribunal de Mafanco à Ibrahima Sory Camara de Dabondy, militant de l’UFDG. Cette condamnation a été rejeté par la défense, qui a interjette appel devant la Cour d’Appel de Conakry. Devant la barre ce lundi pour le début de ce procès, le communicant de l’UFDG a nié les faits qui lui sont été reprochés’’. Selon lui, c’est plutôt lui la victime dans cette affaire, après six mois passé en prison.
Contre toute attente, le juge en charge de ce dossier, a rejeté cette demande de l’avocat à la défense, qui demandait une liberté provisoire de son client. Et, Ibrahima Sory Camara s’est vu retourner encore en prison. A la sortie de l’audience, Me Salifou Béavogui, l’avocat à la défense ne se décourage pas. Il se dit confiant pour la suite des débats.
« Mon objectif dans ce procès, c’est d’obtenir la libération de mon client. Cet après midi, j’ai sollicité effectivement sa libération en attendant la fin du procès. Mais, la Cour a rejeté cette demande. Pour le moment, on ne peut crier ni victoire, ni la défaite…», explique Me Salifou Béavogui à la presse. Et, ce procès a été reporté le 22 Octobre prochain.
Avec Ibrahima Tampa, pour flammeguinee.com
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