Alors qu’il avait confié mercredi, que la date du 26 septembre peut être réajustée, Mame Mandiaye Niang, procureur adjoint de la Cour Pénale Internationale (CPI), fait un rétro pédalage en soulignant qu’il revient à la Guinée d’organiser le procès des massacres du 28 septembre 2009.

Il signale cependant que la CPI sera aux côtés de l’État, pour s’assurer de la confirmation ou pas de la date du procès, préalablement choisie.« l’organisation du procès des massacres du 28 septembre relève des guinéens. Tout ce que nous nous avons a faire c’est d’être du côté de la Guinée pour voir si la date sera confirmée »,a indiqué le magistrat sénégalais, au terme de son séjour.

D’après le procureur adjoint, le suivi du déroulement de ce procès intéresse aussi la CPI : « le suivi interesse la CPI et c’est d’ailleurs la raison qui nous a permis d’avoir l’intention de signer avec les autorités un partenariat pour assurer le suivi » ajoute-t-il.

Aux dires du chef de la délégation de la CPI, certaines questions vont dans les détails du management du procès pour lesquels il dit n’avoir ni les moins, ni l’habilitation d’y répondre: «C’est par exemple l’indisponibilité d’un inculpé. Est ce que la date sera tenable, par rapport aux accusés politiques? ce sont des questions qui relèvent des acteurs de la justice guinéenne et qui j’ose croire qu’au jour de l’audience, il y aura une réponse à toutes ces questions »,a-t-il ajouté.