Le guitariste et chanteur était une figure charismatique de la formation antillaise créatrice de ce style majeur de la musique caribéenne, mondialement connu.
Commentant, il y a quelques mois, les ravages de la pandémie, il voulait se montrer optimiste sur l’évolution de la situation, « espérant que l’on ne perde pas trop d’amis en chemin ». Figure charismatique du collectif antillais Kassav’ dont il était un des cofondateurs en 1979, le chanteur et guitariste Jacob Desvarieux, grand gaillard à l’allure débonnaire, d’une santé plus fragile depuis une greffe du rein subie il y a quelques années, est décédé le 30 juillet des suites du Covid-19 au CHU de Pointe-à-Pitre (Guadeloupe). Il était âgé de 65 ans.
« Avec Pierre Edouard Decimus, le concepteur du groupe, qui jouait dans Les Vikings de la Guadeloupe [l’un des groupes leaders de l’île alors], nous voulions faire de la musique guadeloupéenne pouvant être écoutée partout, mais franchement, nous ne pensions pas que ça allait marcher aussi bien », avait coutume de raconter Jacob Desvarieux, avec ces mimiques d’adolescent rieur qu’il continuait d’afficher au fil des années. Le premier album de Kassav’ (Love and Kâ Dance) paraît en janvier 1979 (produit par Freddy Marshall, cofondateur de Kassav’ également).
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