Après plus de trois heures de réunion, dans un centre de conférence de New-York, les dirigeants de la CEDEAO, qui tenaient un sommet extraordinaire de l’organisation, en marge de la 77ème assemblée générale des Nations-Unies, ont décidé de nouvelles sanctions contre la junte militaire guinéenne.
« Il a été arrêté la prise de sanctions progressives sur des individus et contre la junte guinéenneTrès rapidement, le président en exercice de la Cédéao et le président de la commission de la Cédéao vont établir une liste de personnes à sanctionner et, de manière graduelle, appliquer ces sanctions », a confié le Gambien Omar Alieu Touray, président en exercice de la CEDEAO, à sa sortie de la salle de réunion, à la presse.
Alors que des sources annonçaient des sanctions »lourdes » contre le CNRD, les chefs d’Etats de la CEDEAO, ont finalement retenu le principe de »sanctions progressives » ciblées contre des personnalités de la junte au pouvoir à Conakry et de hautes autorités de la transition en cours en Guinée.
Le principal point de friction entre l’institution sous-régionale et Conakry, reste la durée de la transition. Le président Emballo, avait prévenu lors d’une interview avec RFI et France 24, avant le sommet : «si la junte en Guinée maintient 36 moins, nous allons décider de lourdes sanctions contre elle. C’est inacceptable ».
Une déclaration qui a d’ailleurs provoqué l’ire des autorités actuelles de la Guinée dont certaines (le Colonel Amara Camara et le PM Dr Bernard Goumou), ont volé dans les plumes du président Bissau-guinéen.
Il est désormais attendu la nature de ces sanctions et la liste des personnalités visées.
Nous y reviendrons !
Mosaiqueguinee.com