Tout à commencer quand une mission d’Inspection Générale de l’Etat s’est rendue, sur ordre bien sûre du Chef de l’Etat à l’Office Guinée de Publicité (OGP), pour une procédure de contrôle, de voir entre les dépenses effectuées et les pièces justificatives  existantes. Au cours de cette mission l’inspection a constaté qu’un montant de 43 milliards et quelques de francs guinéens sont  volés en l’air ; des dépenses sont à hauteurs 18 milliards de francs guinéens. L’OGP a été demandé de rembourser de plus de 14 milliards de francs mais aussi, de fournir la justification de plus 24 autres milliards de francs guinéens. Une décision que l’OGP n’a pas obtempéré ; il a  son tour  adressé un courrier  au ministère de l’économie et des finances. A en croire Paul Moussa Diawara, l’inspection générale de l’Etat a pris une seule dépense en charge. C’est la dépense de l’installation de la mise en place du nouveau Conseil d’Administration.

Accompagnée de son conseiller juridique, Paul Moussa Diawara était à l’émission les grand gueules de ce mardi, pour éclairer la lanterne des uns aux autres sur ce dossier, qui l’oppose actuellement à la mission d’inspection générale de l’Etat. Cette question ayant un aspect juridique, le conseiller juridique de Paul Moussa Diawara réagit en disant ceci : « Parce que, tout simplement, les règles qui ont commandé à l’avènement  de l’inspection générale  de l’Etat à l’OGP  était inapproprié. C’était tout. L’inspection est venue sans fondement. Le défaut de qualité qui frappait l’inspection générale de l’Etat, motive cette opposition, cette résistance. Parce que, en acceptant l’inspection générale de l’Etat, au de-là  des prescriptions législatives, on était en train de violer une obligation internationale de l’Etat. Donc, pour contrôler une entreprise de telle, c’est un commissaire au compte  qui doit être mise à l’épreuve … ».

De son côté, Paul Moussa Diawara, le cerveau de cette accusation,  dira que l’inspection générale de l’Etat ne s’est pas passé dans les règles de l’art. Selon Paul Moussa Diawara, « les chaises, les consommables, le carburant du directeur général, les honoraires des avocats, des huissiers, qui ont défendu dans le contentieux opposant l’OGP aux  les sociétés de téléphonies, le carburant de trois ans, les missions, le nettoyage, des directions régionales créées à l’intérieur du pays, ces dépenses ont été systématiquement rejeté par l’inspection générale de l’Etat ». Avant de s’interrogé, est-ce que, c’est Paul Moussa Diawara qui va décaisser ces montants dans ses poches ?

Avec Ibrahima Tampa, pour flammeguinee.com

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