Le protocole d’accord signé récemment entre le gouvernement et le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG) d’Aboubacar Soumah, peine à être une réalité. Parce que, des enseignants grévistes n’ont toujours pas rentré en possession de leur salaire. Face à cette situation, qui perdure et inquiétante, Oumar Tounkara, secrétaire général adjoint du SLECG a été joint au téléphone ce jeudi par nos confrères d’une la radio privée de la place, pour éclairer lanterne des populations sur ce dossier brulant.
Selon Oumar Tounkara, le bureau exécutif national du SLECG a toujours dit aux enseignants que, leurs salaires seront dégelés sans délai. Parce que, dit-il, le bureau exécutif tenait toujours l’information des autorités. Mais, il demande encore de la patience aux enseignants. « Car, hier mercredi, le général Soumah ma dit qu’il a rencontré les autorités en charge des finances, toutes la chaine des finances qui doivent signer… Certainement, sans aucune probabilité, que les salaires qui étaient théoriquement dégelés, le seront désormais aujourd’hui, pratiquement avant midi de ce jeudi, pour que les enseignants soient finalement en possession de leur salaires ». Voilà la nouvelle qui a été donné par Aboubacar Soumah à son collègue Oumar Tounkara qui, à son tour, a rendu cette information publique ce jeudi.
Mais, la question qu’on se pose aujourd’hui, est-ce que, cette décision sera effective ? Il faut attendre midi, pour savoir si cette décision des autorités s’avèrent. De toute façon, selon Oumar Tounkara, toutes les signatures ont été apposées hier mercredi et que, les enseignants rentreront en possession de leurs salaires dans les différentes banques où leurs salaires sont domiciliés, contrairement au billetage qui était sur les lèvres de nombreux enseignants.
Selon Oumar Tounkara, toujours il y a l’inquiétude qui plane. « Si pour un transfert de salaire, prend 22 jours, je ne sais pas combien de jours, les autres points vont prendre. Il est bon quand nous entendions sur un protocole d’accord, il est bon que chaque partie respecte les engagements pris. Parce que, les enseignants ont trop souffert ; il y a eu de l’humiliation, endettement donc, qu’on cesse de nous mettre dans les situations confortables ; que les représentants de l’Etat cessent de nous soumettre des traitements inhumains, cruels et déshonorants », indique Oumar Tounkara, secrétaire général du SLECG.
Avec Ibrahima Tampa, pour flammeguinee.com
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