Une frange importante de la classe politique et de la société civile conteste le chronogramme de la transition. Le porte-parole du gouvernement souligne l’impérieuse pour les autorités de doter la Guinée d’un fichier électoral consensuel permettant d’aller à des élections libres, crédibles et transparentes.
Ousmane Gaoual Diallo annonce que le compte à rebours du chronogramme de 36 mois a déjà débuté.
‘’Les 36 mois ont été actés au mois de mai dernier. A partir de ce moment, on peut dire que nous allons vers un retour à l’ordre constitutionnel et toutes les actions du gouvernement concourent à ça’’, précise le ministre des Postes et télécommunications et de l’économie numérique.
A l’en croire, ‘’la transition et le retour à l’ordre constitutionnel sont deux étapes différentes. A partir du moment où il y a une rupture avec le système passé, on est en transition. Maintenant, pour organiser le retour à l’ordre constitutionnel, on réalise des actions pour aller dans ce sens-là. C’est ce qui a conduit à l’élaboration d’un calendrier’’.
Chez nos confrères de Djoma TV, Ousmane Gaoual Diallo invite les contestaires du chronogramme de la transition à fournir des preuves qu’une transition peut durer moins de 36 mois.
‘’On peut décider que la transition prend deux mois. Il faut juste apporter la preuve qu’on est capable en deux mois de faire ce qui est nécessaire pour sortir de la transition. Il faut qu’on arrête de parler pour rien. Quels sont les problèmes de la Guinée qui sont posés sur le plan politique ? C’est d’abord le fait qu’on n’a jamais réussi à se doter un fichier électoral propre et accepté. Comment faire pour avoir un fichier électoral propre et accepté ? Il faut 24 mois. Si quelqu’un me dit qu’on peut le faire en deux mois, tant mieux’’, martèle le porte-parole du gouvernement.

Source visionguinee.info