Compte tenu des violences enregistrées dans le pays et qu’il n’y est aucun jugement pendant les cinq années de gestion de Me Cheick Sacko à la tête du ministère de la justice, notamment le massacre du 28 Septembre 2009, les 103 victimes de l’opposition, Dadis Camara encore en exil, le député Ousmane Gaoual Diallo, lui, n’a pas passé par le dos de la cuillère pour qualifier cette démission comme un non évènement. Pour le député, le passé de Me Cheick Sacko à la tête du ministère de la Justice est négatif. Voici un extrait de la  réaction de l’honorable Ousmane Gaoual Diallo, lors de son invention à l’émission des GG de ce mardi. Lisez !

« Est-ce qu’il faut avoir une lecture sur le passage de Cheick Sacko, en temps ministre de la Justice ?  Du point de vue du fonctionnement de notre état de droit, ce passé est négatif.  Moi je ne vais passer par le dos de la cuillère. Parce que, tout simplement, nous avons de nombreux crimes, qui ont été commis dans notre pays.  Vous avez rappelez les 103 victimes de l’opposition, qui n’ont pas été régler ; l’affaire de massacre du 28 septembre 2009, Dadis est encore en exil. Donc, il y a beaucoup de problèmes dont l’institution judiciaire n’a pas joué à l’arbitre impartial ; dans le processus électoral de notre pays, aggravant ainsi les tensions politiques. Ce sont des tâches du passage de Cheick Sacko à la tête du ministère de la Justice. Mais, cela ne peut nous faire ignorer cette grandeur qu’il a eue aujourd’hui, en démissionnant de cette responsabilité.  En disant à la face du monde que, ceux qui veulent introduire la nouvelle constitution, n’ont pas d’arguments juridiques dans la loi… », indique l’honorable Ousmane Gaoual Diallo, ce mardi à l’émission des GG.

Avec Ibrahima Tampa, pour flammeguinee.com

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