Il y a plus d’un mois maintenant que, les activités de l’ex Compagnie de Bauxite de Kindia (CBK), aujourd’hui RUSAL sont aux arrêts. Et, ni les responsables de ladite société encore moins ceux du ministère des mines, n’ont pensé une fois soit-elle, pour informer l’opinion sur les raisons de ce blocage des activités de cette compagnie de la filiale russe. C’est le mutisme total…
Pourtant, cette catastrophe naturelle a causé d’énormes dégâts, selon une source proche des responsables du ministère des mines. Avant de préciser que, c’est depuis l’éboulement de terre au niveau de la chute de Sésouloun que, ce bouleversement a commencé de causer d’énormes problèmes à RUSAL.
« Cet éboulement a versé une montagne de terre sur les rails au niveau de cet endroit (Comme vous le voyez sur les images), et inondé les bureaux à Débélé. Il a fallu que la société achète des bottes, pour permettre les travailleurs à rejoindre leurs bureaux. La société est depuis toujours incapable d’enlever cette boue au niveau des rails. La société Rusal se dit qu’elle ne dispose pas des moyens. Même pour louer un cru, il a fallu d’aller jusqu’à Diadian à Sangaré…», témoigne notre source
Mais, ce n’est pas tout, apprend-t-on. De nos jours, la société RUSAL est frappée par une crise financière sans précédente. Pour preuve, à en croire notre source, parmi les sociétés minières qui opèrent dans le pays, c’est seulement la société RUSAL qui paie ses travailleurs avec un faible salaire. Selon notre source, le salaire maximum d’un travailleur de Rusal varie entre 2 à 2.500.000 francs guinéens.
Dossier à suivre !
Avec Bangoura Younoussa, pour flammeguinee.com
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