A quelques heures de fête de Laid El Fidr ou « Tabaski », les fidèles musulmans de Guinée peinent à trouver de ruminants, pour le respect de cette tradition du Prophète d’Abraham à Dieu, qui a immolé un mouton le jour de cette fête pour se soumettre à Dieu. Sur le marché guinéen, cette année encore, les clients se plaignent de la cherté de ses bétails. De l’autre côté, les vendeurs se plaignent de difficultés qu’ils traversent. Aujourd’hui, les musulmans continuent à accomplir ce sacrifice d’Abraham à Dieu.
Seulement, chaque année, des difficultés ne manquent pas pour acheter un mouton ou un bœuf par exemple sur le marché. Parce que, dans certains les lieux de ventent de ses bétails, un mouton est vendu à 1, 500. 000 GN. Et ceux qui sont importé de la République sœur du Mali, un mouton se négocie à partir de 3 000 000 GNF jusqu’à 8 000 000 de francs guinéens.
Qu’à cela ne tient, certains clients déjà ont acheté leur bœuf à 7 000 000 millions de francs. Chez les autres, c’est la désolation (image). parce que, ceci n’ont pas de moyens pour procurer de mouton. Les vendeurs indiquent que, des difficultés qu’ils rencontrent sur la route , sont à la base de cette augmentation de prix de bétails. Mamadou Diallo, vendeur de mouton explique : « Le dédouanement des camions à Kourémalé coûte cher. Les prix varient entre 6 à 7 voire 8 millions de francs guinéens. A cela s’ajoute les tracasseries policières et le mauvais état des routes. Nous payons aussi très cher nos différentes places. Voilà quelque sorte les difficultés que rencontrons… », indique Mamadou Diallo, président de vendeurs de moutons, à notre reporter.
Avec Younoussa Bangoura, pour flammeguinee.com
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