El Hadj Boubacar Diallo, accusé dans une affaire d’escroquerie d’or en bande organisée, a comparu, pour la 1ère fois, ce mercredi 12 juin, devant le TPI de Dixinn.
À l’ouverture des débats, les avocats de la défense ont tenté de prouver l’innocence de leur client avant de demander, qu’il plaise au tribunal, une mise en liberté provisoire de celui-ci.
Cette demande se verra purement et simplement rejetée par le tribunal. Motif invoqué, l’affaire pour laquelle El Hadj Boubacar Diallo est poursuivie, n’est pas à confondre avec celle pour laquelle il est incarcéré depuis pratiquement 9 mois à la maison centrale de Conakry.
« Ils ont demandé la mise en liberté provisoire de leur client, alors qu’ils n’ont même pas bien lu les dossiers à leur disposition. Leur client n’est pas là parce qu’il est cité directement par-devant le tribunal. Les affaires sont différentes, qu’ils lisent bien les dossiers à leur disposition », a suggéré Me Pépé, un des avocats des plaignants.
Devant le juge, le mis en cause a reconnu avoir reçu une somme qui se situe entre 1 million 700 mille et 1 million 800 mille dollars américains des mains de ses partenaires vénézuéliens.
Une Somme qui est différente de celle qu’on lui reproche, a-t-il fait savoir en ajoutant que ceux-ci n’auraient pas respectés le contrat, estimé à plus de 16 millions de dollars américains. Ce qui a justifié son opposition de ne pas livrer la marchandise aussitôt.
Au terme de cette première audience, l’affaire a été renvoyée au 19 juin prochain pour la suite des débats et, probablement, pour la comparution des autres prévenus que le tribunal a qualifiés de « bande » à El hadj Boubacar Diallo et sa société SOCAMI.