Le communiquant  de l’UFDG, Ibrahima Sory Camara de Dabondy,  en prison à la maison centrale de Conakry  depuis plus de 6 mois maintenant, doit attendre encore pour connaitre le sort qui lui ait réservé par le TPI de Mafanco.  En tout cas, c’est ce que le procureur de la Cour d’Appel de Conakry vient de rendre public.

Les débats de ce lundi ont durés pendant cinq heures. Mais, Ibrahima Sory Camara n’aura pas droit à la parole, puisque la partie civile a demandé la reprise des explications. Cette demande a rejeté par la défense. Parce que, selon Me Salifou Béavogui, son client a déjà fait les explications au ctour de ce dossier lors du premier jour de son audience. Décidément, la requête de la partie civile  a été acceptée par le juge. Les propos tenus par Ibrahima Sory Camara, estiment les avocats de la partie civile, sont de nature à inciter à la haine ethnique et à tenir l’image du Chef de l’Etat, pourtant protéger par la loi.

Pendant un vingtaine de minutes,  les avocats de la défense ont tenté d’innocenter leur client dans cette affaire. Dans un débat houleux, le ministère public va  solliciter la condamnation du prévenu pour le temps mis en prison. Avec les excusent Mais, il faut attendre jusqu’au jeudi prochain, pour connaitre le sort réservé à Ibrahima Sory Camara.

Avec Ibrahima Tampa, pour flammeguinee.com

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