L’année en année, le Hadj en République de Guinée devient vraiment difficile. On entasse des pèlerins au centre islamique de jours en jours, les candidats au hadj abandonné à l’aéroport, l’enregistrement et l’obtention de passeport accusent le retard, pour ne citer que cela. Voilà pourquoi, cette année, le Président de la République a, certes,  instruit le secrétariat général des affaires religieuses et le ministre Aboubacar Sylla en charge d’organiser le hadj 2019, de faire les états généraux, pour situer les responsabilités. A l’issue de cette assisse, le taux du hadj a été fixé à 43 millions de francs guinéens, comme la caution que chaque candidat doit payer,  pour effectuer le hadj au lieu Saint de l’Islam (Mecque). Une bagatelle de somme. A cela s’ajoute ce problème de 16 milliards d’ardoise, qui doit nécessairement être édifié aux guinéens.

Pire, avec toutes les difficultés  que le secrétariat a enregistré l’année dernière, en matière du transport des pèlerins, c’est Éthiopia Air Line qui a été encore retenu par les autorités. Quel deal ? C’est cette question que bon nombre de citoyens guinéens se posent aujourd’hui.

A l’heure qu’il fait, l’inscription suit son cours, mais avec un léger retard, dans toutes les communes. Cela est suivi par l’obtention de passeport. En résume, le travail est en train de faire techniquement, comme l’a souhaité le ministre en charge de l’organisation de pèlerinage de cette année. C’est-à-dire, dit-on, ramener la Guinée au même diapason que les autres pays.t

Mais, les états généraux n’ont pas accouchés de bonne méthode. Parce que, les mêmes difficultés  pointent à l’horizon.  Le pire risque de revenir. Parce que, le retard est déjà enregistré dans certains services, nous indique une source proche du secrétariat général des affaires religieuses. Notamment, c’est le cas de l’enregistrement des candidats, indique notre source.       

Avec Ibrahima Tampa, pour flammeguinee.com

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