Après la remise symbolique des 11 360 vaccins anti-Ebola dans la soirée de lundi, 22 février 2021, à l’aéroport international de Conakry-Gbessia entre le représentant de l’Organisation Mondiale de la Santé en Guinée, Joseph Kizerbo et le Directeur général de sécurité sanitaire (ANSS), Dr Sakoba Keita, les autorités sanitaires du pays n’ont qu’une seule chose à faire. Battre la campagne de vaccination dans les zones touchées par la maladie à virus Ebola.
En croire au patron de l’ANSS, toutes les dispositions sont prises pour lancer l’opération ce 23 février.
« Les équipes de vaccination, on a formé quatre. Il y a trois déjà qui sont sur place à N’zérékoré, une est restée à Conakry pour vacciner les contacts de Conakry. Ils ont déjà fait leur programme. Et toutes les dispositions sont prises pour que tout soit au point. Comme ils sont déjà habitués à faire cette vaccination, on n’a pas de doute que ça va être lancé dans les heures qui suivent », a-t-il rassuré tout en appelant au caractère civique des populations ciblées par cette opération de vaccination contre Ebola.
« Nous demandons surtout principalement à la population de Gouécké de se mobiliser et de se faire vacciner. Je sais que la population de N’zérékoré, ce vaccin là n’est pas nouveau pour elle. Lors de la première épidémie, il y a eu beaucoup de monde qui a été vacciné à N’zérékoré, principalement dans la sous-préfecture de Koropara où on a eu une mobilisation très forte. Comme Gouécké n’est pas loin de Koropara, nous pensons qu’ils pourront se mobiliser. Donc nous attendons une mobilisation assez forte pour ce vaccin. »
A rappeler que ce vaccin a déjà été utilisé dans plusieurs d’autres zones épidémiques, en particulier en RDC où lors des dernières années, plus de 300 mille doses de ces vaccins ont permis à circonscrire trois épidémies d’Ebola au centre de la République démocratique du Congo, mais aussi dans le Nord Kivu et Ituri, selon les détails donnés par le représentant de l’OMS.