Depuis hier lundi, 13 Novembre 2017, le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée a entamé une grève générale des enseignants dans les écoles sur toute l’étendue du territoire national. Malgré des intimidations des autorités, cette grève a effectivement affectée le système éducatif guinéen. Il y a plusieurs écoles qui n’ont pas suivi leur cours normal à Conakry et dans certaines villes de l’intérieur. Au moment où nous allions sous presse, une source indique que le Lycée Matam est actuellement paralysé. Il y a des cailloux partout dans l’enceinte du Lycée.
Les enseignants réclament l’amélioration de leur condition de vie mais aussi, et surtout le respect de l’accord de 2017. A rappeler que, les enseignants guinéens avec à sa tête Ibrahima Kalil Konaté, alors membre dudit mouvement syndical avaient entamé une grève illimité, qui avait d’ailleurs connu le limogeage de Dr Ibrahima Kourouma. Très malheureusement, cet accord n’est toujours pas rentré en vigueur. Pourtant, le gouvernement et le mouvement syndicat avaient signé un accord mais, jusqu’à présent cet accord n’est pas une réalité. Alors que, l’actuel ministre de l’Education Nationale Ibrahima Kalil Konaté était devant les enseignants qui réclamaient l’amélioration de leur condition de vie.
Aujourd’hui, Ibrahima Kalil Konaté est accusé par ses pairs d’être à la base du non respect de l’accord, qui a été pourtant signé entre le Gouvernement et le mouvement syndical. Une source bien informée nous apprend que, ce dernier s’oppose catégoriquement au respect de cet accord. « Pour le moment, il est d’aileurs en train de distribuer de l’argent aux enseignants de l’intérieur pour ne pas suivre ce mouvement de grève. D’autres sont nommés dans les postes de responsabilités, pour ne pas être mêlé à la grève », précise notre source.
C’est pourquoi, à deux jours de cette grève des enseignants, un bon nombre d’observateurs du système éducatif guinéen n’hésite pas de s’interroger que, Ibrahima Kalil Konaté n’est-il pas rattrapé par ce qu’il a semé ?
Affaire à suivre !
Younoussa Bangoura
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