Lors du conseil des ministres de ce jeudi, il a été demandé à la ministre de la justice d’accélérer un peu le processus en vue de l’ouverture du procès des massacres du 28 septembre 2009.

Une décision saluée par l’avocat d’Aboubacar Sidiki Diakité, alias Toumba, inculpé en 2017.
Mais toutefois, Me Paul Yomba Kourouma prévient que son client ne sera pas jugé en étant malade, surtout que les juridictions guinéennes lui ont refusé une liberté provisoire pour se faire soigner.
 …Toumba ne sera pas jugé en étant malade. Surtout qu’on lui a refusé tout droit à la santé, sa mise en liberté provisoire. Alors que ces co-inculpés sont libres. Certains même ont assumé de haute responsabilité dans l’administration de notre pays et continue même de les assumer. Notre souhait serait que ce procès se tienne maintenant que les parties civiles obtiennent réparations. Que le peuple de Guinée sache qui sont les bourreaux. Toumba est le seul pratiquement à être détenu et présenté comme le bourreau, alors que des témoignages convergent qu’il était le sauveur qui avait délivré la classe politique… », a-t-il rappelé.
En ce qui concerne le délai de trois (3) mois donné par la Cour Pénale Internationale (CPI), il laisse entendre que cela n’est pas tenable si on veut un procès juste et équitable.