Quelques jours avant la fin de l’année 2018, la presse guinéenne n’a toujours pas reçu sa subvention, accordée par la constitution guinéenne pour permettre à la presse de renforcer ses capacités. Cela malgré les multiples démarches faites par les différentes organisations de presse au près des autorités. L’acquisition de ce droit n’est toujours pas une réalité.
Face à cette situation, le Président de l’Institution Nationale Indépendante des Droits de l’Homme (INIDH) Alia Diaby a, au cours de la clôture de la deuxième session de l’institution et la remise du prix de la Palme Nationale des Droits de l’Homme, aux deux leaders religieux que sont, El Hadj Mamadou Saliou Camara et Mgr Vincent Koulibaly, respectivement Grand Imam de la Mosquée Fayçal de Conakry et Archevêque de Conakry, demandé aux autorités guinéennes de faire des efforts pour payer cette nécessité. Alia Diaby se dit solidaire à la presse guinéenne.
«Puisque la subvention est un droit constitutionnellement reconnu à la presse, nous demandons donc l’Etat de faire les efforts nécessaires, ce qui m’étonnerai vu le nombre des jours qui restent. En tout cas, nous rajoutons à la presse pour demander à l’Etat d’accepter de payer cette assistance à la presse », a déclaré Dr Alya Diaby, avant de préciser que, c’est un devoir pour l’Etat de payer cette somme aux hommes de médias puisque ça été déjà prévu dans la loi des finances 2018.
À noter que, la somme accordée à la presse pour l’année 2018 s’élève à 5.500.000.000 (cinq milliards cinq cent millions francs guinéens). Seulement, selon une source, cette somme serait réduite par les autorités à 3.000.000.000 (trois milliards de francs guinéens).
Ibrahima Sory Camara
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