La 9ème conférence de presse des ministres s’est tenue ce lundi, 11 mars 2019 dans un réceptif hôtelier de la place à Conakry. Et, c’est la ministre du Plan et du Développement Economique, Mme Kanny Diallo qui était devant les journalistes, pour leurs expliquer des activités réalisées par son département, allant de la période 2011- 2015 et la période allant de 2016 à nos jours.
Depuis cette date à nos jours, selon la ministre, nombreuses activités ont été réalisées par son département, qui ont conduit à l’annulation des PPTE, la relance des programmes de coopération et une reprise de l’activité économique, avec un taux de croissance du Produit Intérieur Brut qui s’est établi à 5,4% en moyenne sur la période 2010-2012, les réalisations en matière de gestion du développement, les réformes spécifiques engagées pour y parvenir et les retombées du Plan National de Développement Economique et Social (PNDES), l’amélioration de la gouvernance et de la production statistiques, etc.
S’agissant du PNDES, la ministre a expliqué aux journalistes que, ce plan est une présentation structurée des solutions que le gouvernement envisage d’apporter au cours de la période 2016-2020, aux problèmes majeurs de développement de la guinée que sont : les faibles capacités de l’Etats à jouer son rôle, la pauvreté de la majorité des guinéens, le chômage des jeunes, les disparités entre villes et campagnes, la marginalisation de la femme, l’insuffisance d’accès à l’éducation, à la santé, à l’eau, à l’électricité, aux logements, la déforestation, la pollution, les changements climatiques…
« Il est à noter que, le PNDES a mis l’économie guinéenne sur une trajectoire de forte croissance. Le Produit Intérieur Brut (PIB) a progressé en termes réels, de 1,8% 2016, à 13,4% en 2017. Les perspectives pour 2018 sont également bonnes. Si cette tendance est maintenue, le pari d’un taux de croissance à deux chiffres serait gagné sur toute la période couverte par le PNDES. Le PNDES est conçu pour accroitre la croissance. Et qui dit accroissement de la croissance, dit investissement, qui dit investissement, dit création de l’emploi, de revenue… Je pense que, ce qu’il faut noter, que ce soit de la pauvreté extrême, l’essentiel c’est s’assurer d’abord qu’il y a une croissance. Une fois que cela est acquis, il faut s’assurer que cette croissance est repartie et bien repartie, pour justement s’adresser aux préoccupations des populations les plus vulnérables. Dans mon exposé, j’ai parlé des filets sociaux, qui est un projet qui est conçu pour la réduction de la pauvreté, tant en milieu urbain et rural… », indique Mme Kanny Diallo, ministre du Plan et du développement Economique aux journalistes.
Avec Ibrahima Tampa, pour flammeguinee.com
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