En marge de la conférence de presse des ministres, tenue ce lundi 13 mai 2019 dans un réceptif hôtelier de la place, sous l’initiative bien sûr du Chef de l’Etat Pr Alpha Condé, qui a instruit à chaque ministre de faire le bilan des activités réalisées par son département, afin que la population soit beaucoup plus informée sur le fonctionnement du gouvernement, le ministre d’Etat, ministre de la Santé Edouard NiankoyeLamah, a fait comprendre aux journalistes que, avec la 3ème république, la politique sanitaire s’est beaucoup plus améliorée en République de Guinée.
Pour le ministre, qu’en prenant le pouvoir en 2011, le taux de mortalité maternelle était à 980 pour 100 000 naissances vivants, le taux de mortalité infantile à 98 pour mille, la prévalence du VIH à 1,5%, la prévalence du paludisme était de 44% tandis que le risque d’infection à la tuberculose était de 1,5%.
Mais avec la 3ème république, selon le ministre, la politique sanitaire s’est beaucoup plus améliorée, à travers la politique de santé que le gouvernement à travers le ministère de la santé a élaboré au tour des programmes suivants : la lutte contre la maladie, la mortalité infantile et maternelle ; le renforcement des capacités en ressources humaines ; l’amélioration de la disponibilité et de l’utilisation des produits pharmaceutiques…
Parlant toujours de résultats en 2018 par rapport à la situation en 2011, selon le ministre d’Etat, ministre de la Santé Edouard NiankoyeLamah, le budget du secteur de la santé est passé de 2,27 à 7,4%, le personnel de personnel qualifié est passé de 8 823 à 12 3377, centres de santé mis aux normes de 98, nous sommes aujourd’hui à 321, les hôpitaux préfectoraux, régionaux rénovés sont passés de 9 à 28, notre pays dispose aujourd’hui 38 centre des traitements des épidémies, accouchements assistés sont passés de 109 657 à 231 834, les consultations annuelles réalisées qui étaient à 1 224 3334 à 2 345 756, la mortalité infantile pour 1 000 NV est réduite de 67 à 44, la mortalité infanto-juvénile pour 1 000 NV qui était à 123 est réduite à 88, la mortalité maternelle pour 100 000 NV est réduite de 724 à 550, etc.
Selon le ministre, dans le domaine du renforcement de la surveillance, l’agence nationale de sécurité sanitaire a été créée en 2016 à la suite de l’épidémie Ebola. « Cette structure permet au pays aujourd’hui, de disposer d’un centre opérationnel d’intervention en cas d’urgences sanitaires et d’autres …, 38 centres de traitement épidémiologique ont été construits, 8 équipes régionales et 38 équipes préfectorales d’alerte et de riposte contre les épidémies ont été créées et dotées en moyens d’investigation et d’intervention rapide », apprend-t-on du ministre Edouard NiankoyeLamah.
S’agissant de la santé de la mère et de l’enfant dont la prise en charge dont la prise en charge trop causé énormément problème à l’Etat guinéen, beaucoup a été fait à cet effet avec la 3ème république. « Les Soins Obstétricaux et Néonatales d’urgence (SONU) ont été rendus gratuits, les conditions des femmes en grossesse ont été prises en charge gratuite, à travers l’achat et la distribution de kits », informe le chef de département de la santé.
Malgré cette avancée significative, beaucoup reste à faire au ministère de la santé. C’est le cas de la gratuité de la césarienne, la lutte contre la pharmacie par terre, la prolifération des cliniques qui ne répondent pas aux normes, le manque d’équipement dans les centre de santé ainsi qu’aux personnels, il y a aussi le manque d’infrastructures sanitaire, notamment à l’intérieur du pays.
Avec B-Younoussa, pour flammeguinee.com
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