Des barrages non conventionnels érigés par les autorités guinéennes, dans le cadre du respect des consignes de lutte contre la propagation  de la chaine de contamination du Covid-19, ne sont pas salué par les usagers de la route, en particulier des femmes qui importent la grande partie des produits de premières nécessités à Conakry. Et, ce mardi, 12 mai 2020,  des heurts ont été enregistré entre les femmes et les gendarmes au niveau de Friguiadi (Kindia), nous apprend une source, avant de préciser que, qu’il y a eu même des coups de feu, pour disperser la foule. Il n’y a pas eu de morts mais, de telle situation, il y a toujours de dégâts matériels.

Depuis que ces barrages ont été  érigés, il y a toujours des cris entre des femmes et les gendarmes postés dans ces différents barrages. C’est le cas sur la nationale Conakry-Boké, au niveau de Bawa, dans la préfecture de Dubreka. En plus de violations des droits de l’homme, ces gendarmes affameurs, poitrines bombées retirent de l’argent aux femmes. Un montant qui s’élève de 30 à 100 mille voire 300 mille. Parce que, tout simplement, ces femmes n’ont pas porté des bavettes.

Du côté de Kindia et Coyah, c’est vraiment le pire qui se passe là-bas. Des hommes en uniforme, sans état d’âme, abusent des femmes. Pourtant, la majeure partie de ces femmes, sont importatrices des denrées alimentaires vers Conakry, qui ne produit presque pratiquement rien.

Alors, il est important aujourd’hui, que les autorités guinéennes, en particulier le Premier ministre Kassory Fofana, de faire quelque chose. Parce que, les gendarmes ont transformé cette crise sanitaire à un projet de bisness, où il faut tout simplement remplir des poches sur le contribuable guinéen.

Que Dieu protège la Guinée et les guinéens. Amen !

Avec Ibrahima Tampa, pour flammeguinee.com

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