La négociation sur la grève des enseignants, entamée il y a quelques jours au Palais du peuple, n’a pas connu une issue favorable. C’est du moins qu’on peut dire. Les deux parties se sont séparées à queue de poisson. Face à cette situation, qui ne donne pas une bonne image à la Guinée et surtout à l’éducation guinéenne, Le Secrétaire Général adjoint du SLECG, Oumar Tounkara a déclaré, au cours d’une émission radiophonie, qu’il n’est ni optimiste, encore moins pessimiste.
Parlant de la négociation entamée au Palais du Peuple, le représentant d’Aboubacar Soumar à cette table de négociation dit que, pour le moment il n’y ni échec, ni réussite. « Pour le moment, les négociations se poursuivent. La seule chose qu’il faut remarquer, nous qui sommes chargés de la négociation et moi qui suis le Président de la négociation, nous sommes porteurs de message de tous les enseignants guinéens. Jusqu’à preuve le contraire, les 40% ne sont pas négociables. Il n’y pas de possibilité de négocier. C’est un montant qu’on nous a amputé indument, injustement, illégalement ; qu’on a acquis depuis 2007 avec le régime de Conté », a indiqué Oumar Tounkara, représentant d’Aboubacar Soumah, à la table de négociation au Palais du Peuple sur la grève des enseignants.
Avant de rappeler qu’on ne peut leur retirer un vieil acquis de 11 ans et qu’ils se taisent sur la situation. Donc, selon Oumar Tounkara, remettre les 40% là, est un préalable non négociable. Il faut obligatoirement, que le gouvernement ajoute ses 40% pour que les enseignants puissent partir en classe.
Face à cette situation d’ailleurs, Tibou Kamara, ministre d’Etat, Conseiller personnel du Chef de l’Etat, représentant du gouvernement à ses négociations devait être devant la presse ce vendredi, 02 mars 2018 à la MDP, pour expliquer aux journalistes le point sur les négociations entre le gouvernement et le syndicat. Mais, très malheureusement, cette conférence de presse a été reportée à une date ultérieure.
B-Younoussa, pour flammeguinee.com
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