Ils s’opposent à la désinstallation de l’usine de l’huilerie de Dabola au profit d’une autre unité industrielle (Castel), qui compte produire de l’alcool (bière). Ce lundi 21 mai 2018, des jeunes ont barricadés les routes, pour empêcher l’accès à toute circulation à Dabola mais aussi, à Kankan, à Conakry et à Faranah. Jusqu’à 13 heures, la circulation était paralysée ce lundi, malgré que Dabola soit le carrefour de beaucoup de régions de la Guinée, nous apprend une source.
Selon Mariame Aboubakr, une jeune activiste, de nos jours, non seulement des matériels de l’usine de l’huilerie sont désinstallés mais aussi, ils veulent installer Castel dans les installations de l’usine de l’huilerie de Dabola. Surtout que, les jeunes de la localité sont sans emploi.
C’est pourquoi, ils ont protesté ce lundi pour exiger aux autorités de signer le protocole d’accord, pour la relance des activités de l’usine où plus de 500 personnes étaient employées, il y a 5 ans depuis cette unité a été relancée. C’est l’unique unité industrielle que la préfecture a toujours connue.
Joint au téléphone par notre rédaction, Sayon Traoré, leader de ce mouvement de protestation indique que, pour les jeunes de Dabola, la protestation pacifique est une façon de partager leur peine. Et, dit-il, si cette usine doit partir, elle doit partir et laisser cette unité. « Comme c’est l’Etat qui a envoyé Castel à Dabola avec une convention, nous réclamons la signature. Pour nous, la protestation est une façon de partager la peine. Les jeunes de Babola regrettent de voire l’usine de l’huilerie démonter. Là où je parle, la presse qui produit l’huile est partie déjà. La plupart de matériels de l’usine sont démontés ; il n’y a plus d’usine à Dabola », a indiqué Sayon Traoré.
Par ailleurs, des jeunes réclament à l’Etat : « comme c’est l’Etat qui a envoyé le Castel à Dabola, avec une convention donc, nous réclamons en même temps la signature »
Ibrahima Tampa
Tél: 656 40 22 98