Dans une déclaration publiée lundi, le groupe parlementaire Alliance démocratique, présidé par le numéro 2 du parti de l’homme d’affaires Mamadou Sylla, a indiqué que les conventions régionales du RPG Arc-en-ciel, ne visent qu’à approuver la candidature d’Alpha Condé à la présidentielle de 2020.

‘’Considérant que les multiples conventions de RPG, avant celle du 5 août 2020, visent à présenter la candidature du président en exercice depuis 10 ans, suite à l’adoption controversée de la nouvelle Constitution, les partis Politiques de l’opposition parlementaire guinéenne expriment, à travers ce mémorandum, leur désapprobation, face à une éventuelle candidature du président Alpha Condé’’, indique le groupe parlementaire à travers un communiqué.

‘’Cette candidature à un 3e mandat (de fait), même si elle peut être juridiquement défendable, se trouve aux antipodes des valeurs morales et éthiques si chères à notre groupe parlementaire, dans sa quête d’une alternance démocratique vertueuse’’, poursuit-il.

Les membres de l’Alliance démocratique regrettent ‘’les arrestations arbitraires des membres du FNDC, ainsi que les personnes arrêtées en marge des manifestations, et exigent leur libération inconditionnelle et immédiate’’.

Rappelant que les élections législatives du 22 mars se sont déroulées dans des conditions ‘’catastrophiques’’, ils indiquent que lors du double scrutin, ‘’des urnes furent arrachées de force, sous les yeux impuissants des paisibles électeurs, avant l’heure officielle de la fermeture des bureaux de vote. Cette gestion chaotique des bulletins de vote a engendré des résultats inappropriés, eu égard aux activités menées par les acteurs politiques sur le terrain’’.

Ils recommandent à la CENI d’œuvrer pour que ‘’les élections présidentielles du 18 octobre 2020, soient parfaitement sécurisées, tout au long du processus, afin d’aboutir à un résultat acceptable’’.

Ces élus annoncent qu’ils comptent ‘’saisir la cour constitutionnelle, pour que les commissaires issus des partis politiques absents de l’Assemblée nationale, soient remplacés conformément aux dispositions qui avaient permis leur installation. La jurisprudence en la matière indique que les commissaires avaient été remplacés dix mois avant la fin de leur mandat, malgré l’intangibilité des textes’’.

Avec flammeguinee.com