Par rapport aux mesures prises contre la Guinée, ils sont nombreux parmi les guinéens qui osé de dénoncer avec la dernière énergie, cette décision de la CEDEAO, qui suspend la Guinée dans toutes ses instances, depuis le Coup d’État militaire du 05 septembre dernier. Entre autres des guinéens qui trouvent cette décision de la CEDEAO injuste, inrealidte, c’est le cas de Bah Oury qui, au cours d’une interview qu’il a accordé ce vendredi à nos confrères des grands gueules, le président de UDRG croit qu’il y a des réactions dictées contre certains dirigeants, qui n’ont rien à avoir avec la situation guinéenne.
Selon. Bah Oury, il y a la situation au Mali, des inquiétudes au niveau de certains chefs d’État africains, pour se stabiliser au pouvoir, l’un dans l’autre, on veut prendre la situation guinéenne, comme étant, le pays à sanctionner, pour des raisons qui ne pas du tout être valable à l’avis de Bah Oury.
Il faut rappeler que, la première recommandation de la CEDEAO, c’est la libération de l’ancien président déchu en Guinée, pr Alpha Condé. . Sur cette question, Bah Oury pense que, la CEDEAO veut montrer par ce billet qu’elle se soucie seulement d’un de ses collègues. Donc , indique Mr Bah, la CEDEAO apparaît comme une structure qui défend beaucoup plus des intérêts des chefs d’État, en situation de responsabilité, que prendre en compte des intérêts vitaux de la population, de la région ouest africaine, qui est dans une situation de tourmente.
Pour cela, Bah Oury rappelle qu’en juin, qu’il avait écrit à tous les chefs d’État africains de la CEDEAO, de venir aider la Guinée pour empêcher que nous allions dans une dynamique de changement anticonstitutionnel, qui allait créer de sérieux problèmes à la Guinée et à la sous région.
Très malheureusement, regrette Bah Oury, ils n’ont pratiquement pas réagi comme il le fallait et maintenant , ils veulent mettre la pression sur la Guinée sur la transition.
» Dans ce contexte, on risque de conduire la Guinée en difficulté, par la position relativement que je ne considère pas réaliste. Elle devrait prendre les besoins en considération, la nécessité de réaliser, de changer les conditions de vie des guinéens… » suggère Bah Oury à la CEDEAO.
Concernant le délai de six mois, proposer par la CEDEAO, pour l’organisation des élections en Guinée, alors que d’autres estiment à l’intérieur qu’il faut un délai de 3 voire 5 ans. Selon Bah Oury, ce délai de six mois n’est pas réaliste, pour la gestion de la transition. Pour Bah Oury, un délai de six mois serait même contre productif, il paraît même aller jusqu’à la instabilité de la Guinée. Parce que, ça serait précipité la Guinée dans le gouffre et au lieu d’avoir la paix et une transition réussie, on mettait le feu au poudre, au risque d’ambraler toute la région….
Avec Younoussa Bangoura, pour flammeguinee.com
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