La capitale guinéenne,  Conakry abrite depuis ce matin les travaux de la 3ème conférence technique sous régionale de l’audit interne sont démarrés ce vendredi, 25 avril 2025 à Conakry, sous le thème: Audit interne, acteur majeur de la gouvernance des organisations publiques et privées.

Pendant deux jours, du 25 au 26 avril, des participants seront outillés à travers 6 plénières d’envergure, 12 ateliers techniques et interactifs. Cartes,  voilà pourquoi, la cérémonie d’ouverture a connu la présence du verifiteur général du gouvernement, Dr Joseph T. Doré, qui porte un regard positif à rencontre

 » Je porte un regard positif à cette rencontre. Parce que,  il s’agit d’une grande association ouest africaine, des instituts des auditeurs internes. Cette organisation est invité en Guinée par l’association guinenne des auditeurs internes. Et donc,  cette rencontre vise à réfléchir sur comment harmonisé les méthodes. Parce que, qui parle de doute, parle de normes. Le doute est bâti sur des normes qui sont écrites,  qui doivent être écrite, connu de tout le monde, pratiquée par tout le monde. Parce que,  au bout de compte,  le résultat de nos activités doit être apprécié, compris rapidement et exploitable.  Et donc, nous avons apprécié de prendre part à cette réunion. Parce que, l’inspection générale de l’Etat est l’institution supérieure de l’ordre administratif. Donc, tout ce qui se passe dans le corps de contrôle, nous intéresse. Nous sommes venus pour apporter notre pierre,  pour écouter l’expérience des autres et pour partager l’expérience que nous même nous avons sur notre territoire. Il faut que les gens attachent de l’intérêt au corps de contrôle. Je mentionne que le chef de l’Etat, le Général Mamadi Doumbouya a donné au corps de contrôleur, une lettre de noblesse. Parce que, une institution comme l’a nôtre,  ne travail pas comme elle devait le faire. Mais,  aujourd’hui,  nous travaillons sans qu’il n’y ait imixion, sans qu’il n’y ait ingérence dans la qualité de la conduite de nos activités. Ça c’est important,  si nous voulons être un pays moderne,  qui attire des investisseurs,  nous de vont comprendre et accepter que les corps de contrôle ont leur  rôle à  jouer. L’homme n’aime pas le contrôle, l’homme est contre le contrôle, l’homme n’aime pas la loi, il est opposé à la loi mais, la loi est faite pour les hommes et elle est faite pour le bonheur pour ce qui font le bien. Celui qui fait du bien n’a pas de la loi, n’a peur de la loi, que celui qui enfreint à la loi… »

Pour sa part, Mamadi Kaba, Président de l’association guinéenne des auditeurs internes a rappelé que l’objectif recherché est d’implémenter la bonne gouvernance dans la gestion des organismes étatiques ainsi que dans les entreprises privées.

« L’objectif recherché, c’est de nous disons ensemble, faisons de la bonne gouvernance, contribuons à la bonne gouvernance en Guinée. Vous savez, quand on parle de la bonne gouvernance, c’est quoi ? C’est la lutte contre la faute, la lutte contre la corruption et l’émergence, la promotion des entreprises et des organisations. Si l’entreprise… sont mieux gérés, ça va créer de l’emploi, plus d’emploi, et ça va éviter la délinquance. Et donc ça ouvre la porte aux jeunes de s’intégrer dans les différentes structures. Et ça encourage les investisseurs à venir», indique t-il avant d’évoquer l’intérêt que la Guinée pourrait tirer de la rencontre à travers des échanges fructueux avec les experts venus des pays membres de l’Union.

« Les experts guinéens participeront, échangeront avec les experts de l’Ouest africain et ensuite, ils vont échanger les bonnes pratiques ailleurs. Donc, l’échange, les bonnes pratiques ailleurs, vous avez suivi tout de suite qu’ailleurs, au Niger par exemple, ils sont en phase d’implémentation, chez nous, nous sommes en phase d’étude. Donc, l’échange nous permet de voir ce que les autres font de mieux et nous inspirer de ça pour faire aussi», a mentionné Mamadi Kaba, président de l’association guinéenne des auditeurs internes

Le président de l’union des instituts de l’audit interne d’Afrique de l’Ouest, Mr Gobi a fait savoir que le but est de sensibiliser les autorités guinéennes à l’implémentation de l’audit interne dans l’administration guinéenne.

« Nous sommes là pour la troisième conférence, c’est vrai. Le but que nous visons à travers cela, c’est de sensibiliser les autorités guinéennes à l’implémentation de l’audit interne dans l’administration guinéenne. Dans les huit pays membres de l’UMOA, c’est un travail qui est en train d’être fait. Et comme la Guinée est un pays membre de notre union, elle ne doit pas rester en marge de la dynamique qui est en train d’être impulsée en Afrique francophone. Nous sommes venus pour sensibiliser les autorités. Et je suis content parce que le vérificateur général a tellement bien compris que ce matin, il nous a tendu la perche pour dire que la Guinée a encore une phase d’études. Donc nous, on dit à la Guinée que nous ne voulons pas prendre la phase d’études à travers l’association guinéenne», a indiqué Monsieur Gobi, soulignant que l’Audit interne est un élément essentiel dans l’amélioration de la gouvernance car, il permet de maîtriser tous les risques qui peuvent être un problème à celle-ci.

« En entreprise, on a le conseil d’administration, la direction générale et les auditeurs internes qui, eux, évaluent toutes les décisions prises, les instructions qui sont données, les résolutions du conseil d’administration, d’avoir la prise de résolution et son implémentation. Donc, vous allez avoir des acteurs qui vont aider à atteindre les objectifs. C’est le rôle de l’auditeur interne. Si vous avez des auditeurs internes dans l’administration, vous verrez que l’administration va mieux respirer parce que tous les événements, tous les obstacles à l’atteinte des objectifs seront maîtrisés, seront mis sous contrôle à travers les missions réalisées par les auditeurs internes», a-t-il rappelé tout en réaffirmant leur engagement à accompagner la Guinée dans l’implémentation de l’Audit interne dans l’administration guinéenne.

«Ce que nous allons apporter de façon particulière, c’est d’avoir des auditeurs internes qualifiés, des gens qui connaissent le métier et des gens qui peuvent apporter de la valeur à l’administration guinéenne. Ça, c’est notre travail et je pense qu’on est bien outillés pour le faire. En le faisant, c’est l’administration guinéenne qui va mieux respirer et c’est l’économie guinéenne qui va mieux se porter. Et plus l’économie se porte, plus il y a la création d’emplois et plus les étudiants et les élèves sont pris en charge par la création des emplois», a mentionné le président de l’union des instituts de l’audit interne d’Afrique de l’Ouest

Avec Younoussa Bangoura, pour flammeguinee.com
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