Au vu et au su des responsables et des gardes pénitenciers de la maison centrale de Conakry, la prostitution est aujourd’hui devenue de la vache laitière,  pour des responsables de cette maison d’arrêt de Conakry, sis à Coronthie dans la commune de Kaloum. En tout cas, c’est ce que relève l’enquête d’un confrère de la  radio nostalgie, la première radio privée de la place. Tenez-vous bien !

Il y a deux infirmières  dans l’enceinte de  la maison centrale de Conakry, qui vendent des prisonniers, en  prêtant leurs bureaux  pour servir de chambres de passage. Rappelez-vous  le cas d’un nigérian qui a donné la mort à une prostituée à Kounoumatata, précisément à Kipé dans la commune de Ratoma. Aujourd’hui, ce nigérian est détenu à la maison centrale de Conakry. Cet homme est devenu aujourd’hui patron de la drogue dans cet établissement pénitentiaire, mais aussi ce nigérian pratique la prostitution dans l’enceinte de la maison centrale. Il sort avec une détenue d’origine tunisienne, qui est aujourd’hui convertie au christianisme. Vous savez pourquoi ?, s’interroge notre confrère de la nostalgie.

Parce que, dans cette maison d’arrêt, il y a une mosquée et une église. Malgré le respect qu’on a pour la religion chrétienne, à la maison centrale de Conakry, une partie de l’église est transformé en lieu de prostitution. C’est pourquoi, cette tunisien s’est convertie. C’est là qu’elle sort de sa cellule pour venir faire semblant de prier avec ce nigérian. Mais, cela se passe en complicité avec certains gardes pénitentiaires. C’est vraiment déplorable que, cet acte se passe dans un lieu de culte.

D’après le journaliste investigateur Ibrahima Lincol de la radio nostalgie, souvent  ces pratiques sont rémunérées dans les établissements hôteliers  entre 50 à 80 000 francs guinéens. Mais, à la maison centrale de Conakry, cette pratique se négocie entre 200 000 à 500 000 francs guinéens. Ce qui veut dire qu’à la maison centrale de Conakry, la prostitution fait beaucoup d’argent, à en croire notre confrère de la radio nostalgie, lors d’un entretien qu’il a récemment accordé à une autre radio privée de la place, à l’occurrence radio Fotten Gollen fm, dans son émission ‘’grincement de dents’’.

Dossier à suivre !

Ibrahima Tampa, pour flammeguinee.com

Tél: 656 40 22 98