C’est à science po Paris, mercredi 26 avril, que le président de l’UFDG Cellou Dalein Diallo, a tenu une conférence sur le thème : » Les facteurs internes et externes de la régression démocratique en Afrique de l’Ouest-Témoignage d’un démocrate convaincu ». ».

Dans sa communication, le leader de l’UFDG a traité le thème à travers des exemples tirés de son expérience personnelle, et a expliqué ce qu’il appelle « l’origine du recul démocratique » par la délinquance électorale, la violation impunie des constitutions et des Lois de la République par l’Exécutif et par les coups d’Etats militaires.

Selon lui, ces fléaux ne prospèrent que dans un contexte où, comme c’est souvent le cas en Afrique, tous les pouvoirs (législatifs et judiciaires) sont concentrés dans les mains de l’Exécutif.

Poursuivant, il a déploré le fait que le président de la République, une fois installé, s’arrange à contrôler, en plus de l’administration civile et militaire, l’Organe de Gestion des Élections (OGE), le juge électoral et, de manière générale, tout l’appareil judiciaire.

« Il pourra ainsi se livrer impunément à la violation de son serment, de la Constitution et des Lois de la République, y compris les lois électorales. Ainsi, les citoyens, notamment de l’Opposition, dont les droits et libertés sont violés et les suffrages détournés, n’ont aucun recours pour être rétablis dans leurs droits » , a-t-il expliqué ce vendredi, à travers un post sur les réseaux sociaux.

En fin, l’ancien premier ministre a tenu à remercier l’Association Science po Paris pour l’Afrique (ASPA) qui a organisé cette conférence ainsi que ses compatriotes de France et tous les invités qui ont rehaussé de leur présence la rencontre, dont l’ancien vice-gouverneur de la BCRG Baydi Aribot.

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