S’il y a un pays dans le monde, qui devait vraiment commencer à fermer ses frontières,  depuis que cette pandémie de coronavirus  s’est apparue à Huwam en Chine, c’est bien sûr la Guinée. Mais, en vain ! Jusqu’à présent, les autorités guinéennes tergiversent  pour la prévention de coronavirus. Pourtant, cette zone regorge de nos jours plus de ressortissants chinois que n’importe quelle région de la Guinée.

Cela est vrai.  En Guinée,  c’est le contraire qui est en train de se produire. Jusqu’à présent, les attroupements sont visuels  partout sur le territoire national. Aujourd’hui, on passe le temps à critiquer la décision du Gouverneur de la Ville, Mathurin Bangoura qui, lors d’une rencontre avec les élus locaux, a décidé d’interdire les rassemblements à Conakry.   L’heure est grave, même chez les grandes puissances, la menace du covid-19 est inquiétante. Mais, en Guinée,  la pandémie est minimisée. En tout cas, ce qui se passe dans les sociétés minières  est illustratives. Aucune société n’a encore fermée, parce qu’il y a coronavirus dans le pays.  C’est  le cas de la région de Boké où il y a plusieurs  sociétés minières dans la localité.

Voilà pourquoi, nombreux observateurs, s’interrogent  sur la question, qu’attendent les autorités guinéennes pour l’arrêt des sociétés minières à Boké ? A en croire une source proche de Sékoutouréyah, les autorités guinéennes n’attendent que la tenue des élections ce dimanche, pour qu’elles puissent décider dans les jours à venir,  de fermer les frontières.

Pourtant, indique un adage : « mieux vaut prévenir que guérir ». En tout cas, c’est de cela que, les autorités malgaches ont fait. Malgré que le pays n’a enregistré aucun cas de coronavirus, le Madagascar a fermé ses frontières

Avec Bangoura Younoussa, pour flammeguinee.com

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