A l’occasion de la rencontre qu’il a eu avec les officiers de police judiciaire (OPJ), Charles Wright a donné les nouvelles orientations du parquet général, à  la police  et la gendarmerie,  qui sont en contact avec la base.

Le procureur général de la Cour d’Appel de Conakry a tenu un langage de vérité à l’endroit des directeurs centraux, officiers de gendarmerie, des agents des commissariats centraux et urbains, de la sécurité routière et de l’OPROGEM.
Dans son allocution, Charles Wright a dit ne pas comprendre « qu’un officier de police judiciaire commence une enquête et que par des coups de téléphone par-ci par-là, on leur dit mettez fin à l’enquête »
Et de poursuivre, le nouveau procureur général a demandé aux OPJ de refuser d’être le maillon faible de l’appareil judiciaire.

Au cours d’une rencontre qui avait pour but d’expliquer aux officiers de police judiciaire (OPJ) les nouvelles orientations du parquet général, le procureur général de la Cour d’Appel de Conakry a tenu un langage de vérité à l’endroit des directeurs centraux, officiers de gendarmerie, des agents des commissariats centraux et urbains, de la sécurité routière et de l’OPROGEM.
Dans son allocution, Charles Wright a dit ne pas comprendre « qu’un officier de police judiciaire commence une enquête et que par des coups de téléphone par-ci par-là, on leur dit mettez fin à l’enquête »
Et de poursuivre, le nouveau procureur général a demandé aux OPJ de refuser d’être le maillon faible de l’appareil judiciaire.

Il a donc indiqué n’avoir aucun sentiment, quand il s’agit du respect des textes de loi.
« Je n’ai pas de sentiment quand il s’agit de la loi. Si c’est par l’application de la loi que je dois [incendier] la Guinée, alors la Guinée sera incendiée par l’application rigoureuse de la loi », a-t-il indiqué en substance.
Aux procureurs, Alphonse Charles Wright a aussi adressé un message clair.
« Il ne faut pas être des procureurs qui vont rester dans les bureaux pour appeler les OPJ. Pourquoi pas, vous déplacer pour aller constater ce qui se passe sur le terrain, dans les services des Directions des Polices Judiciaires (DPJ). Ne créez pas d’obstacles entre vous, allez vers eux dans le cadre des inspections, la loi vous le permet. Il faut qu’on instaure la culture de reddition des comptes et d’inspections, c’est important. Tout homme a besoin d’être contrôlé, surveillé. Pourquoi ? Parce que dans l’apparence physique de l’être que nous incarnons, l’individu est en perpétuelle perdition. S’il n’est pas contrôlé et surveillé, il peut arriver à des dérives préjudiciables aux pauvres citoyens. La culture de l’inspection deviendra désormais le quotidien », a-t-il assuré.