Sous le thème  » Le Droit Transitoire en Afrique « ,  le Premier ministre, Dr Bernard Goumou a présidé ce lundi, 04 décembre 2023 à  Conakry, au lancement des travaux d’ouverture de la 19ème Assisses Statutaires de l’Assemblée Générale de l’Association Africaine des Hautes Juridictions Francophone (AA-HJF). Organisé avec l’appui technique et financier de l’Organisation Internationale de la Francophone, en collaboration avec la Cour Suprême de la Guinée, durant trois jours, du 04 , 05 au 06 décembre 2023, les délégués des pays membres de l’association présents à cette rencontre, vont échanger sur les questions liées à la question des droits transitoires, afin de mettre en place des outils et principes mieux adaptés à la gestion de la transition en Afrique.

Seulement, en s’adressant à l’Association Africaine des Hautes Juridictions Francophone (AA-euHJF), à la representante de l’OIM, à la Cour Suprême de Guinée,  aux présidents délégués, ainsi qu’aux partenaires de l’institution, le Premier Ministre,  Dr Bernard Gomou,  Chef du gouvernement n’a pas passé sur le dot de la cuillère pour  faire savoir les invités que, la République de Guinée est honoré pour abriter la 19eme Assisses Africaine des Hautes Juridictions Francophone.  Mais également, Dr Bernard Gomou n’a pas hésité un instant,  pour dennoncer les tards  qui caracterident la justice africaine qui, à encroire le Premier ministre Dr Bernard Gomou,  à un moment donné, par la pression du pouvoir exécutif ou tout simplement par son mutisme, favorise une autre forme de putsch, la plus récurrente en Afrique,  qui n’est autre que celui  des dirigeants démocratiquement élu, qui modifient la constitution pour se maintenir au pouvoir. Nonobstant le cas de Kelefa Sall qui, par son langage contre la modification de la constitution en faveur d’un pouvoir en place, a été victime d’une injustice. Et, personne n’a levé son doigt pour dénoncer cette injustice que cet homme de droit (Felefa Sall ) a été l’objet.

Voilà pourquoi d’ailleurs, rappelle le PM, en marge de la 78e sommet des nations unies, le Président de la Transition, le colonel Mamadi Doumbouya, Chef de l’Etat a dit, je cite :  »  les coups d’Etat se sont multipliés ces dernières années en Afrique,  c’est bien c’est parce qu’il ya des raisons très profondes et pour traiter le mal,  il faut s’intéresser aux grands cibles. Le putschiste n’est pas seulement celui qui prend les armes, pour renverser un régime. Je souhaite que, vous retiendrez bien que, les vrais putschistes,  les plus nombreux,  qui le font sans l’objet d’aucune condamnation,  c’est aussi ceux qui manigancent, qui utilisent la fourberie,  qui trichent, pour manipuler la peste de la constitution, afin de maintenir éternellement au pouvoir. C’est eux qui modifient la règle du jeu,  pour conserver les reines du pays… fin de citation… « ,  explique le Premier ministre, Dr Bernard Gomou, au cours de lancement officiel de l’ouverture des travaux de la 19ème Assisses Statutaires de l’Assemblée Générale de l’Association Africaine des Hautes Juridictions Francophone, tenue ce lundi.

Pour Dr Bernard Gomou,  la tenue de cette rencontre révèle une attention particulière,  dans le contexte actuel de la République de Guinée et d’autres pays africains,  marqués par des régimes de transition, en vue de les assurer un avenir démocratique et respectueux de l’état de droit.

 » En Guinée, depuis le 05 septembre 2021, nous sommes conscient que la justice guinéenne joue un rôle central dans la préservation de l’ordre constitutionnel et le renforcement de l’état de droit,  la justice,  elle est notre boussole. C’est pourquoi,  notre pays s’est doté d’une charte,  à maintenue la Cour Suprême et procédé à une réforme profonde de l’institution judiciaire,  pour un accès équitable à la justice et la lutte contre l’impunité. En votre qualité de détenteur du pouvoir judiciaire,  au sein de l’Etat, votre responsabilité est prépondérante, pour assurer le respect des textes.  Malheureusement,  de nombreuses crises sont apparues en raison de la faiblesse de certains de vos pairs , face aux pressions du pouvoir exécutif, ont contreint les forces de sécurité,  garant de la sécurité et de la stabilité,  à prendre leur responsabilité « ,  a fait savoir Dr Bernard Gomou aux invités.

Avec Younoussa Bangoura,  pour flammeguinee.com
Tél: 628 98 46 60