En Guinée, la rentrée  scolaire 2018-2019 n’a toujours pas connu l’engouement.  Dans les différents établissements, ce sont quelques enseignants et élèves qui ont répondu à l’appel du gouvernement. Au lycée Kipé, les salles de classes étaient presque vides. Devant des  écoles des cinq communes de Conakry, on constate un dispositif sécuritaire. Dans certaines salles, l’on ne peut voir que deux ou trois élèves. Mais, pour le proviseur du dit lycée, le constat est encourageant. «  Le constat est plutôt bien et vous savez, ce sont des élèves et enseignants qui font une école. Alors, vous avez vu il ya des professeurs qui sont déjà en classe. Donc, nous ici on a bien commencé», indique Amara Balato Keita.

Sur la question d’éventuel cas de paralysie, le proviseur ne tarde pas dessus. «  Vous voyez ces jeunes sont là, au cas où un professeur ne répond pas, ils vont remplacer ces gens là en classe. Mais leur prise en charge c’est l’autorité qui va en charger », explique-t-il. Dans cette école, le proviseur affirme que la question de grève n’est pas la bienvenue «  La grève, je n’en parle pas. Je suis un ancien syndicaliste, j’ai démissionné par ce que, je sais ce que ça donne. Donc, je n’en parle pas», renchéri, Amara Balato Keita. Tout en attendant  de voir, ce que l’avenir nous dira dans les jours à venir.

Avec Kindia Camara