A quelques jours, les écoliers guinéens vont affronter les examens nationaux session 2020-2021. Face à cette situation, les langues se lèvent partout à travers le pays. Ils sont nombreux parmi les guinéens, qui estiment que les cours ne sont pas achevées. Il y a d’autres qui pensent que, le calendrier proposé par le service des examens n’est pas opportun. Parce que, tout simplement, cette date du 22 juillet prochain, pour le début des examens,  c’est la période des grandes pluies en Guinée. Donc, ce calendrier n’est salué de tous surtout, pour son caractère inverse que ses examens vont connaitre cette année. On commence par le baccalauréat, pour finir à l’examen d’entrée en 7ème année, via le BEPC.

En marge d’une interview qu’il a accordé à nos confrères de FIM FM, le ministre de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation, Pr Bano Barry a refusé ce mercredi, dans l’émission « Mirador »  de donner le budget exact alloué à l’organisation des examens nationaux, session 2020-2021 en République de Guinée. Selon le ministre, il ne va pas donner les chiffres à nos confrères, qui ont vraiment insisté mais, le ministre est resté dans ses bottes. Malgré qu’une source nous  apprend qu’un montant  de six milliards a été amputé dans ce budget. Toutefois, à en croire Bano Barry, le budget de cette année,  est plus petit budget utilisé pour les examens,  depuis pratiquement cinq à sept ans  Voici un extrait de sa réaction. Lisez !

« Je ne vais pas vous donner les chiffres exacts. Je peux vous dire une chose, le budget c’est l’expression chiffré  du nombre de candidats. Qu’est-ce cela veut dire ? C’est le nombre de candidats qui détermine toutes les dépenses liées aux examens. Parce que, c’est le nombre de candidats qui détermine le nombre de surveillants. Vous avez X nombre de candidats, divisé par 30, ça vous donne le nombre de salles de classes. Le nombre de salles de classes multiplié par deux, vous donne le nombre de surveillants. Le nombre de matières, le nombre de candidats, vous permet de déterminer en calculant qu’un correcteur par exemple en anglais aura plus de copies qu’un professeur par exemple de philosophie. C’est ce calcul qui va déterminer, le coût de la correction,  et c’est le nombre de candidats qui détermine le nombre de centres d’examens. Le nombre de centres d’examens détermine, la quantité de superviseurs et la quantité de délégués au niveau  au niveau des centres. En clair, c’est le service examen qui fait  le budget, en tenant compte des effectifs des candidats. Donc, je peux vous dire que, le budget de cette année est probablement,  le plus petit budget utilisé pour les examens  depuis pratiquement cinq à sept ans…», explique Pr Bano Barry, ministre de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation, qui s’abstient de tout commentaire sur le budget alloué à l’organisation des examens nationaux, session 2020-2021 en République de Guinée.

Avec Younoussa Bangoura, pour flammeguinee.com

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