Le leader mondial de cacao, la Côte d’Ivoire qui fournit 40% de la production mondiale de cacao risque d’être menacer par un embargo américain. Est-ce que, les producteurs de cacao ivoirien sont réellement en embargo  et quelles seraient les conséquences de cet embargo?

Selon le correspondant permanent  de RFI à Abidjan  (Côte d’Ivoire) Pierre Pinto, il s’agit d’une demande  de deux sénateurs américains du département de la sécurité intérieure, d’ordonner aux douanes  de se pencher aux questions et au cas échéant donc, de faire en sorte que la loi américaine d’empêcher  que la fève de cacao ivoirien, issu du travail forcé n’entre sur le territoire américain.

D’abord, selon Pierre Pinto, le travail forcé  dans les plantations du cacao, il y a plus part de ces plantations, il y a en effet des enfants qui travaillent mais, ce sont dans l’écrasante majorité des cas, les enfants des familles qui viennent donner les coups de mains pendant les vacances scolaires.  Mais, dit-il, il y a aussi l’exploitation des enfants, qui s’approchent de l’esclavage, mais c’est beaucoup plus rare à tel point qu’il n’y a pratiquement d’études.

« Ce sont souvent des enfants qu’on dit acheter dans les pays voisins pour travailler dans les plantations. En général, cela se passe à l’abri des regards. Donc, il faut que ces enquêteurs américains,  trouvent des preuves que ces formes d’exploitation qui se retrouvent dans la chaine de production de cacao, de chocolat dans les entreprises américaines, puissent s’y tel est le cas, s’ils trouvent ces preuves  et que l’interdiction entrée sur le territoire américain  est décidé, là en effet  se pourrait être lourde conséquence pour la filière cacao ivoirienne… », précise Pierre Pinto, ce mardi lors de  l’émission Appels sur l’Actualité de Juan Gomez.

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Décryptage de Younoussa Bangoura, pour flammeguinee.com

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