Le Paris Saint-Germain va tenter de conquérir contre l’Inter Milan, ce samedi 31 mai à Munich, une deuxième Ligue des champions pour le football français, 32 ans après le seul sacre suprême d’un club hexagonal.

À jamais les premiers, certes. Seule Marseille a pour le moment soulevé le trophée, en 1993, alors que le foot français a perdu six de ses sept précédentes finales depuis 1956.

En 2020, le PSG avait bien joué sa première finale de C1, au terme d’un tournoi à huit équipes à Lisbonne, en pleine pandémie de Covid. Mais l’équipe portée par Neymar n’était pas parvenue à bousculer le Bayern Munich. Kylian Mbappé manquait sa seule occasion, et Paris s’inclinait 1-0 sur un but en fin de match signé Kingsley Coman, un joueur formé… au club parisien.

28 ans, après avoir reçu le trophée de meilleur joueur de Ligue 1 le 11 mai dernier. L’ancien joueur de Barcelone, repositionné cet hiver au poste de numéro 9 par le coach Luis Enrique, s’est métamorphosé en leader d’attaque du PSG en 2025, après le départ de Kylian Mbappé l’été dernier au Real Madrid.

Luis Enrique peut aussi compter sur l’ensemble de son groupe de 22 joueurs. Avec notamment la présence de l’attaquant Khvicha Kvaratskhelia, victime d’une migraine samedi dernier et forfait de dernière minute pour la finale de Coupe de France (3-0), mais aussi du défenseur français Presnel Kimpembe, touché à un pied depuis plusieurs semaines.

Celui-ci ne sera pas de trop pour bétonner la défense parisienne. Car le PSG devra se méfier, en face, d’un certain Lautaro Martinez. L’Argentin, champion du monde en 2022 au Qatar, affiche à son compteur 22 buts et sept passes en 48 matchs cette saison. Il est aussi capable de mettre en valeur ses partenaires et de décrocher au milieu de terrain, si besoin, pour les Milanais.

Cette finale pourrait également mettre en valeur les deux gardiens. Donnarumma pour Paris et Sommer pour Milan ont joué à leur meilleur niveau à des moments importants lors de cette campagne européenne. Gianluigi Donnarumma a marqué les esprits à Liverpool où il a été le héros de la séance de tirs au but lors du huitième de finale. Yann Sommer a privé de son côté le FC Barcelone de la finale avec deux arrêts spectaculaires en demi-finale retour.

Des parcours impressionnants 

Après un début de saison chaotique et la menace d’une élimination en phase de ligue, Paris s’est finalement débarrassé du cador Liverpool, avant de contenir Aston Villa et de faire preuve de maturité pour passer l’obstacle Arsenal.

RFI