C’est un bilan établi par le front national pour la défense de la constitution du 07 mai 2010. Dans un document transmis à la rédaction de mosaiqueguinee.com, le mouvement indique qu’au moins 92 personnes ont été tuées, 324 blessés entre Juin 2019 et Mars 2020 dans des manifestations.

Ci-dessous bilan établi par le FNDC:

Les premières victimes de la lutte contre le troisième mandat d’Alpha Condé ont été enregistrées à N’Zérékoré et à Kankan en juin 2019. Cette répression sanglante a été intensifiée à partir d’octobre 2019 avant d’atteindreson niveau le plus horrifiant en mars 2020 notamment à N’zérékoré, Conakry et dans d’autres localités du pays.

Selon le bilan provisoire du travail de documentation qu’effectue la Coordination National du FNDC, nous avons enregistré:

CAS DE MORT :

Au moins92personnes tuées dont84victimes sontdéjàidentifiées par le FNDCdont28 victimes sur 36 casenregistrés lors du coup d’État constitutionnel de mars2020à N’zérékoré (chiffre donné par le rapport d’un collectif d’ONGGuinéennes).

CAUSES DE MORT :

Sur les 56personnes tuées ( sans compter les 36 victimes de N’zérékoré dont les causes restent déterminées) il y a au moins 45 tuées par balles, au moins 2 par gaz lacrymogène et au moins 2 par bastonnade.

CAS DE BLESSÉS GRAVES :

Ces chiffres ne concernent que la période de novembre 2019 à août 2020. Ce bilan provisoire d’au moins 324 personnes, porte uniquement sur des cas de blessés graves que la Coordination Nationale du FNDC a pu identifier à ce jour.

CAUSE DE BLESSURE

Sur les 324 personnes grièvement blessées, 129 cas qui sont en cours d’identification et de documentation ont été rapportés dans la Préfecture de N’Zérékoré.

La Coordination Nationale du FNDC a pu documenter à ce jour 195 cas de blessés graves. Parmi ces 195 cas, nous avons dénombré au moins 59 blessés par armes de guerre (par balles) ; au moins 30 par gaz lacrymogène ; au moins 10 par bastonnade ; au moins 5 par armes blanches et au moins 3 percutés par des véhicules des FDS.

Il faut noter que ce bilan provisoire de blessés ne couvre pas toutes les périodes de répression policière qui ont été enregistrées. Aussi toutes les victimes ne sont pas encore identifiées. Avec le travail de documentation en cours, ce bilan provisoire pourrait doubler ou tripler.

Source Mosaiqueguinee.com