9Dans une interview exclusive qu’elle a bien  voulu  accorder  à  notre rédaction, la Commissaire Générale du Comité d’Organisation Katala 224, a expliqué comment la cinquième édition du sacre de récompense aux différents lauréats a été préparé mais aussi, elle a parlé des difficultes  auxquelles sa structure est confronté, ensuite la dénomination du mot Katala 224. Mme Haba Élise Koivogui, puisque c’est elle qu’il s’agit, a aussi évoqué son engagement pour l’organisation de la journée carrière Katala et surtout, dans cette interview,  elle  s’est prononcé sur les activités qu’elle  compte réaliser, dans un avenir proche en faveur de la jeunesse guinéenne. Lisez!

Bonjour Madame,  présentez-vous à nos lecteurs ?

Je suis Mme Haba Élise Koivogui, Commissaire Générale Associée du Comité d’organisation KATALA 224

Pourquoi le nom Katala et d’où est venu l’idée ?

D’accord, l’idée est venu d’un constat de la définition de la jeunesse,  du mot réussite à la réussite. Pour le jeune guinéen, la réussite est d’avoir beaucoup d’argent. Donc,  à notre niveau, on s’est dit, c’est complètement piegé et il fallait un peu éclairer, en leur montrant des modèles de réussite, qui ne sont pas nécessairement des gens qui ont des milliards ou à des grands postes nécessairement mais, qui ont cas même réussi. Et la réussite, c’est de fixer les objectifs et les apprendre. Alors, dans cette quête de mise en lumière de modèle de réussite, on s’est dit il fallait trouver un mot qui peut définir à ce modèle de réussite. Ainsi, le mot « Katala » est celui là qui est venu tout de  suite. C’est un mot « Soussou », qui se définit débrouillard, bosseur et persévérant.Donc Katala est pour désigner les modèles de réussite.

On a remarqué plus des distinctions et de récompenses, comment vous faites ces critères de choix?

En faite,  depuis 2017, on travaille avec un cabinet de sondage, qui travaille sur la base des critères, en fonction de chaque catégorie. Et, lorsque ce cabinet fait son sondage, il nous remonte des informations sur les différentes catégories. Et, chaque catégorie, il y a cinq (5) propositions, sur les cinq propositions, nous, on va avec trois premiers et ensuite, on a la possibilité d’aller voir  pour le 4 et 5 propositions. Et si jamais, on a  accès et que la personne n’ ai’ pas envie de parciper au programme…. donc, c’est comme ça que cela se présente.

Depuis la première édition , quelles sont les difficultés que vous avez rencontré ?

La première difficulté est le  manque d’accompagnemen.  Parce qu’il y a moins en moins de sponsors et,  on sort cette année d’ailleurs ou aucun sponsor ne s’est manifesté. Mais, vu que c’est une cause qui nous tient à cœur, on le fait. Bien évidemment, si on fait un évènement et on a pas un retour sur l’investissement, notamment, en terme de motivation, on aurait arrêté le Katala depuis 2020. Pour nous,  on ne peut pas rentrer dans les détails. Malgre la conjoncture, les crises sanitaires, et surtout les crises politiques et sociales, il y’a cas même des guinéens qui sont entrain de travailler et affichent des grands résultats. Donc, ces personnes doivent être motivées, félicitées  et encouragées pourque, ceux là qui se sont manifestés se réveillent et qu’ils viennent au boulot. Parce que,  quelque que soit la situation, chaque personne doit être en mesure de s’adapter la solution et le travail qu’elle offre à la situation.

Quelles sont les innovations et perspectives?

Cette année par exemple, on a touché les quatre régions naturelles de la Guinée.  Si les éditions précédentes, on a fait essentiellement les nominés à Conakry, cette année, on a des nominés qui sont venus de Faranah,Kissisougou,Mamou,etc… Comme pour dire que, la réussite n’est pas seulement dans la capitale.En suite, on a aussi renforcé le vote. C’est à dire,  le vote du jury. Et, à partir de cette année,ce vote représente 70% des lauréats. Aujourd’hui, nous avons élaboré un plan de mise en œuvre, d’une première journée carrière Katala, qui va réunir toutes les entreprises Katala.  Et, en face, il y aura les étudiants  en cours d’étude mais aussi, ceux des diplômés pour que, dès après leur étude, ils peuvent être utiles pour des entreprises. Pour nous,

l’objectif de cette journée carrière, est de faire dénicher les talents  des jeunes

afin que, ces jeunes puissent avoir leur première chance  à travers un stage de formation, emploi. Contrairement, à tout ce qu’on fait comme forum d’entreprise,  pourqu’à la fin de notre journée carrière Katala, on s’aura en mesure de dire,  on a offert 50 stages par lesquels on cible les personnes avec les entreprises auxquelles elles peuvent être intégrées. Ensuite, nous avons pour ambitionon, de relancer le programme mentore Katala,  qui consiste à faire mentorer un de nos lauréats ou nominés.

À ce niveau, on aura un jeune ou deux jeunes en fonction de ceux  qu’ils veulent où de son profil ensuite, on soumet un dossier à nos nominés. Donc, l’objectif est de conseiller pendant un an afin de guider à ces personnes. En tout cas,ce sont les deux programmes que, nous attelons dans la mise en œuvre de ces deux programmes, parceque, l’objectif pour nous, d’accompagner les jeunes partout où ils se trouvent.

Avec Younoussa Bangoura, pour flammeguinee.com
Tél: 628 98 46 60