En tout cas c’est ce que le ministre du Budget a indiqué ce jeudi devant les députés, à la faveur de l’adoption de la loi de finances rectificative.
Ismael Dioubaté n’est pas emprunté mille chemins pour répondre à l’inquiétude soulevée par un député relative à l’investissement des projets de construction de routes.
Selon Ismaël Dioubaté, d’ici à 2024, il ne sera plus question de parler de construction de routes dans les prévisions budgétaires du gouvernement guinéen. Car à cette date, le pays sera suffisamment doté d’infrastructures routières. Lisez un extrait du ministre.
« Je l’ai une fois dit à cette tribune ici, dans 2 ou 3 ans maximum, les questions de construction de routes seront derrière nous. Pourquoi, parce que la R1 Coyah-Dabola, c’est bouclé sur l’accord-cadre avec la Chine. Dabola-Kouroussa est exécuté à 80% sur financement de la BID, vous avez Guékédou-Kondébandou qui est aussi bouclé, Coyah-Farmoriah est aussi bouclé sur financement de la BID, Boké-Kébo frontière avec la Guinée-Bissau aussi bouclé sur financement de la BAD. Egalement Kérouané et jusqu’à la frontière de Beyla dont une partie du financement a été obtenue avec la Banque Mondiale. Si on ne fait pas attention, on viendra réveiller certains pour leur dire que la Guinée s’est développée parce qu’ils sont dans l’illusion, alors que le président est dans le concret. Je pense que d’ici 2024, l’affaire de route sera derrière nous », a-t-il déclaré devant les députés ce jeudi 02 Septembre 2021, au cours de la session de l’adoption de la loi de finances rectificative.
Avec Younoussa Bangoura, pour flammeguinee.com
Tél: 628 98 46 60jours